Le Venezuela demande la fin des mensonges au Conseil des droits de l'homme
Genève, 23 septembre (Prensa Latina) Le Venezuela a exigé aujourd'hui que le Conseil des droits de l'homme des Nations unies mette fin aux mensonges et à l'utilisation d'une prétendue mission de vérification pour l'attaquer, ce qui fait le jeu de l'ingérence américaine.
L'ambassadeur Jorge Valero a rejeté le rapport présenté lors de la 45e session du Conseil par la mission d'enquête internationale indépendante au Venezuela, qu'il a qualifié de fantôme et de membre du groupe de Lima, une initiative créée pour attaquer la révolution bolivarienne.
Selon le diplomate, le Conseil avait deux options : maintenir la présence sur le terrain d'un Haut-Commissariat reconnu pour sa coopération, ou poursuivre la mission du groupe de Lima, qu'il accusait d'agir en accord avec les plans interventionnistes du président Donald Trump.
A cet égard, il a rappelé que cet organe de 47 membres avait pour mandat de garantir l'objectivité, l'universalité et la non-sélectivité dans le traitement des droits de l'homme.
Valero a dénoncé le gaspillage de trois millions de dollars par l'ONU pour le travail d'une mission qui manipule et utilise des sources commodes pour mentir sur la réalité de son pays, une croisade transformée en business par les organisations non gouvernementales et d'autres secteurs.
Nous demandons à la Haute Commissaire (Michelle Bachelet) d'informer ce Conseil sur la manière dont une mission fantôme a dépensé l'argent, ce qui dans la pratique entrave le travail du Bureau à Caracas, qui devrait être renforcé, a-t-elle souligné après l'intervention de la chef du groupe, Marta Valiñas, qui a mentionné des violations présumées des droits de l'homme par les forces de sécurité vénézuéliennes.
Pour le diplomate, ces fausses accusations ne peuvent être considérées comme distinctes de la récente tournée du secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, dans les pays limitrophes du Venezuela, tournée destinée - a-t-il dit - à organiser des actions visant à renverser le président légitime Nicolás Maduro.
Ces plans incluent la possibilité d'une invasion américaine, avec la complicité des gouvernements fantoches du Brésil et de la Colombie, a-t-il averti.
M. Valero a insisté sur le fait que le dialogue et la coopération sont le moyen d'aborder les questions relatives aux droits de l'homme, et a déclaré que Caracas s'est engagé à respecter cette position.
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