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Nous rejetons une nouvelle ingérence impérialiste au Venezuela : nous rejetons le rapport de l'ONU
21 septembre 2020
Le 15 septembre, la mission d'enquête "indépendante" du Conseil des droits de l'homme des Nations unies au Venezuela a publié un rapport accusant le président vénézuélien Nicolas Maduro et les commandants militaires du pays de graves violations des droits de l'homme depuis 2014. Ces accusations ont été démenties même par des chefs de l'opposition comme Juan Requesens, député de l'Assemblée nationale pour la première justice.
Cette mission, approuvée en septembre 2019, est composée d'"experts" privés engagés par le Conseil, d'une fiabilité douteuse (comme Francisco Cox, un avocat pénal chilien qui a défendu Jovino Novoa, un haut fonctionnaire de la dictature d'Augusto Pinochet), nés sous la protection de l'OEA, du groupe autoproclamé de Lima et des pays alignés sur la politique étrangère de Washington, et n'est pas reconnue par le ministère vénézuélien des affaires étrangères, qui a renouvelé sa collaboration avec le Haut-Commissariat dans le cadre de la lettre d'accord signée en septembre 2019.
Le rapport, qui dénote un manque absolu d'objectivité, a été préparé sans que ses auteurs ne se soient rendus au Venezuela. Il se fonde sur des publications sur les réseaux sociaux et des entretiens avec des personnes non identifiées, ainsi qu'avec des membres de l'extrême droite vénézuélienne. La publication contient de nombreux sophismes et ses moyens pour dénoncer les violations présumées des droits de l'homme dénotent un manque absolu de rigueur. Ces informations biaisées sont utilisées par des secteurs et des pays alignés sur la politique étrangère criminelle des États-Unis pour saper la légitimité des élections législatives vénézuéliennes qui se tiendront le 6 décembre et qui seront contestées par une partie de l'opposition après le succès du dialogue promu par le gouvernement vénézuélien. En outre, sa publication fait partie de la tournée que le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, effectue en Colombie, au Brésil et au Guyana, utilisée pour menacer à nouveau le Venezuela.
Le rapport omet délibérément l'enquête que le gouvernement vénézuélien mène dans le domaine des droits de l'homme et qu'il a communiquée aux Nations unies, certifiant que, grâce aux efforts des autorités judiciaires vénézuéliennes, il y a actuellement 517 fonctionnaires accusés de torture ou de traitement cruel, inhumain ou dégradant, qui se sont produits entre 2017 et mars 2020, dont 167 sont privés de leur liberté. Dans le même temps, 731 fonctionnaires ont été accusés de crimes d'homicide ou de violation du droit à la vie, dont 436 sont en prison.
Le Parti communiste espagnol dénonce la partialité et l'intentionnalité de ce rapport, qui manque de données fiables, ainsi que le harcèlement du Venezuela et de son gouvernement par les États-Unis, l'OEA et le soi-disant groupe de Lima, alors qu'ils gardent le silence sur les graves violations des droits de l'homme qui se produisent quotidiennement en Colombie ou au Chili.
Le PCE espère que l'Union européenne ne se laissera pas influencer par cette nouvelle opération de l'impérialisme nord-américain et poursuivra son propre programme de dialogue et de travail avec le gouvernement vénézuélien afin qu'une Mission d'Observation Electorale de l'Union se rende aux élections du 6 décembre.
Le Parti communiste espagnol réitère sa solidarité avec le gouvernement de Nicolás Maduro, et appelle les forces anti-impérialistes et les peuples libres du monde à exprimer leur rejet de ce rapport, une grossière fabrication parrainée par le gouvernement Trump contre le Venezuela.
source : https://www.pce.es/rechazamos-una-nueva-injerencia-imperialista-en-venezuela-rechazamos-el-informe-de-la-onu/