Le ministre cubain des affaires étrangères appelle à unir les forces contre la traite des êtres humains

Le ministre cubain des affaires étrangères appelle à unir les forces contre la traite des êtres humains
La Havane, 16 sept (Prensa Latina) Le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a demandé aujourd'hui d'unir ses forces pour prévenir la traite des êtres humains, un phénomène contre lequel son pays maintient une tolérance zéro.

Le ministre des affaires étrangères a ratifié cette position de l'île par un message sur son compte Twitter, où il a également souligné que la nature transnationale de ce fléau exige que "les pays d'origine, de transit et de destination coopèrent et partagent la responsabilité" pour le prévenir.

Le chef de la diplomatie cubaine a également appelé à des efforts conjoints pour protéger les victimes et poursuivre les responsables, dans le cadre de la 45e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

Le 30 juillet, Journée mondiale contre la traite des êtres humains, M. Rodríguez a déclaré que la lutte contre ce crime nécessite une coopération, et non des listes et des rapports unilatéraux.

Il a également soutenu que Cuba a une "performance exemplaire" dans ce domaine, comme cela a été réaffirmé début juillet, lors du dialogue interactif avec le rapporteur spécial sur la traite des personnes, en particulier des femmes et des filles, lors de la 44e session du Conseil des droits de l'homme.

Le diplomate cubain Jairo Rodríguez y a expliqué que l'île collabore et échange des informations avec les organisations concernées, notamment Interpol, le système des Nations unies et les agences homologues des pays européens et de la région des Amériques.

Il a rappelé que la nation des Caraïbes dispose d'un Plan d'action national sur la traite des êtres humains (2017-2020), qui est son outil fondamental dans les efforts conjoints de l'État et de la société civile.

Selon le rapport sur la lutte contre la traite en 2019, sur le territoire de la plus grande des Antilles, il n'existe pas de réseaux criminels organisés, alors que cette année-là, l'incidence des cas était faible, avec 15 affaires jugées pour des crimes présentant des caractéristiques typiques de la traite des êtres humains.

Cuba a mis en place un certain nombre d'instruments juridiques pour faire face à ce fléau et aux comportements qui lui sont associés, tous conformes à l'esprit de la Convention de Palerme, de ses protocoles et d'autres instruments internationaux.

mem/kmg
source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=397002&SEO=canciller-de-cuba-insta-a-unir-fuerzas-contra-la-trata-de-personas