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L'Assemblée générale des Nations unies appelle à la cessation des mesures coercitives unilatérales au milieu du COVID-19
Écrit par Enio Melean le 13/09/2020. Publié dans Actualités
L'Assemblée générale des Nations unies a approuvé ce vendredi une résolution omnibus pour la "Réponse intégrale et coordonnée à la pandémie COVID-19", qui comprend un paragraphe proposé par la délégation de la République bolivarienne du Venezuela demandant la cessation de l'application de mesures coercitives unilatérales contre des nations souveraines.
Lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations unies, bien que la délégation allemande ait demandé, au nom de l'Union européenne, que le paragraphe vénézuélien soit soumis au vote, la proposition nationale a été approuvée à une large majorité, car elle a reçu le soutien de 84 pays.
La proposition du Venezuela, qui a été incluse dans le projet de résolution, se lit comme suit : "Engage vivement les États à s'abstenir d'adopter et d'appliquer unilatéralement des mesures économiques, financières ou commerciales qui ne sont pas conformes au droit international et à la Charte des Nations unies et qui entravent la pleine réalisation du développement économique et social, en particulier dans les pays en développement".
L'ensemble de la résolution, qui appelle au renforcement de la coopération et de la solidarité internationales pour contenir, atténuer et surmonter la pandémie et ses conséquences, a été mis aux voix, à la demande de la délégation américaine, en raison de son rejet de la reconnaissance par le texte du rôle crucial joué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre le coronavirus.
La résolution, dont les négociations ont duré plus de cinq mois, a été adoptée par 169 voix pour, 2 contre (Israël et USA) et 2 abstentions (Hongrie et Ukraine). C'est le premier document négocié de manière intergouvernementale, dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies, en réponse à la COVID-19. Par la suite, ce texte servira de cadre à la réponse coordonnée de la communauté internationale à la pandémie.
À cet égard, l'ambassadeur suppléant de la République bolivarienne du Venezuela auprès de l'ONU, Joaquín Pérez Ayestarán, a exprimé par le biais de son compte Twitter @japerezve que l'approbation de la résolution représente "une reconnaissance par la communauté internationale des effets négatifs des sanctions contre nos peuples". Il s'agit d'actions illégales qui sapent les efforts nationaux dans la lutte contre COVID-19 et empêchent l'accès aux fournitures, aux équipements médicaux, aux médicaments et à la nourriture.
Enfin, le diplomate vénézuélien a souligné que les 13 pays (Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Équateur, Géorgie, Israël, Japon, Corée du Sud, Ukraine, Royaume-Uni et États-Unis) qui se sont opposés à l'inclusion du paragraphe rejetant les mesures coercitives unilatérales ont été battus par la plupart des États membres de l'Assemblée générale des Nations unies, ce qui représente une victoire pour les membres responsables de la communauté internationale et pour ceux qui défendent le multilatéralisme et le droit international.
Mission permanente du Venezuela auprès de l'ONU
source : http://mppre.gob.ve/2020/09/13/asamblea-general-onu-exige-cese-medidas-coercitivas-unilaterales-covid-19/