Michelle Bachelet,
la Chilienne qui a oublié d’où elle vient
Au Chili, emprisonnés pour avoir défendu leur droit à la terre, neuf prisonniers politiques Mapuche, dont une autorité spirituelle, le « Machi » Celestino Cordova, observent depuis 77 jours une grève de la faim. En solidarité, dix-huit autres autochtones Mapuche incarcérés les ont rejoint dans leur mouvement. Curieusement, ni l’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, désormais haute-secrétaire aux droits de l’homme de l’ONU, ni ses services ne sont intervenus auprès du gouvernement ultra-conservateur du président Sebastián Piñera, alors que la situation de certains de ces détenus est extrêmement critique et que leur vie est en danger.
Ce silence donne à penser… Les mêmes, à jet continu, ne produisent-ils pas des rapports hautement médiatisés pour dénoncer la « situation des droits humains au Venezuela » ?
Portrait d’une politicienne que d’aucuns ont cru « socialiste » et d’une institution onusienne dont l’impartialité est plus une fiction qu’une réalité.
A lire sur le site de Mémoire des Luttes :