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Les communistes de Catalogne, Non à une nouvelle tentative de déstabilisation en Biélorussie !
8/31/20 13H51
 

Les élections présidentielles en Biélorussie se sont tenues le 9 août, donnant à Alexandre Loukachenko une nette victoire. Dès le début, de nombreux pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu les résultats de ces élections, en particulier des pays comme la République tchèque et la Pologne, pays de l'axe dit de Visegrad, connus pour leurs politiques profondément réactionnaires et autoritaires.

La victoire n'a pas non plus été reconnue par la soi-disant opposition biélorusse, composée principalement de partis d'extrême droite et conservateurs au service de l'Union européenne et des États-Unis.

La réaction à la EuroMaidan ne s'est pas fait attendre, et plusieurs manifestations ont été organisées dans tout le pays, en utilisant exactement les mêmes recettes que celles utilisées en Ukraine, le pays voisin, et qui ont conduit le pays à la faillite, à la soumission totale à l'Union européenne et à la guerre.

En fait, ce n'est pas la première tentative de déstabilisation du Belarus par la force. Des situations similaires se sont déjà produites lors des élections présidentielles de 2006 et 2010.

Mais quelles sont exactement les exigences de l'opposition au-delà du retrait de Loukachenko de la présidence ? Ce ne sont rien d'autre que l'entrée dans l'OTAN et dans la sphère d'influence de l'Union européenne et un ambitieux plan de privatisation (au Belarus, contrairement à d'autres pays de l'ex-URSS, une partie importante de l'économie est encore gérée par l'État), comme celui qui s'est produit en Russie dans les années 1990 et qui a plongé des millions de personnes dans la misère.

Cela pourrait expliquer la surreprésentation de ces protestations dans les médias occidentaux, notamment Radio Liberty, une station créée aux États-Unis pendant la guerre froide. Il convient également de noter le soutien apporté à l'opposition par la National Endowment for Democracy, Freedom House et Open Society Foundation, tous trois financés par des capitaux américains.

L'Union européenne est également à l'origine des manifestations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyden, a reconnu que la Commission allouerait 1 million d'euros pour soutenir la "société civile" et les "médias indépendants", et 2 millions pour "aider les victimes de la répression d'État", en d'autres termes, une intervention impérialiste classique financée avec l'argent des contribuables de toute l'UE.

Les communistes de Catalogne condamnent toute tentative de déstabilisation et d'interventionnisme promue par l'impérialisme américain et européen, que ce soit au Venezuela, en Syrie, en Ukraine et maintenant au Belarus.

Nous voulons montrer notre plus grande solidarité avec le peuple du Bélarus et le Parti communiste du Bélarus en ces temps de difficultés et de résistance.

Nous exigeons que l'Union européenne cesse ses attaques contre la Biélorussie et poursuive, une fois pour toutes, une politique de coopération et de bon voisinage avec les pays d'Europe de l'Est.

Nous appelons également la gauche sociale et politique catalane à ne pas tomber dans les chants de sirènes de la "démocratisation" et à ne pas soutenir cette tentative de coup d'État. Nous avons trop d'exemples, et certains très récents, de la façon dont une partie de la gauche a fini par soutenir des coups d'État qui n'ont conduit à aucune forme de démocratisation, mais à des politiques profondément réactionnaires et pernicieuses contre les couches populaires.

Secrétariat des relations internationales des communistes de Catalogne

 Barcelone, 21 août 2020

source :  http://www.solidnet.org/article/Communists-of-Catalonia-No-to-a-new-attempt-of-destabilization-in-Belarus/

Tag(s) : #Bielorussie, #Communiste, #Catalogne

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