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le Parti communiste français exige de tirer les leçons d'Hiroshima et de Nagasaki
FOTPL : Ileana Piñeiro Paris, 4 août (Prensa Latina) Soixante-quinze ans après que les Etats-Unis ont lâché des bombes atomiques sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki, le Parti communiste français (PCF) exige aujourd'hui du gouvernement français un engagement en faveur de la dénucléarisation.
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a plaidé en faveur d'un mouvement qui conduirait la France à jouer un rôle de premier plan dans les efforts multilatéraux visant à mettre fin à la menace que représentent les armes nucléaires pour l'humanité.
Dans une déclaration, outre de se rappeler les centaines de milliers de victimes causées par les Etats-Unis avec leurs bombardements le 6 août à Hiroshima et trois jours plus tard à Nagasaki, le parlementaire a également demandé de renforcer les actions pour l'éradication totale des engins meurtriers.
Pour y parvenir, la France doit s'émanciper de la tutelle des Etats-Unis et de l'OTAN, dans l'intérêt de l'élimination de toutes les armes nucléaires et de destruction massive", a-t-il souligné.
M. Roussel a assuré que le PCF est prêt à mener la bataille avec toutes les forces qui le souhaitent, une campagne qui vise également à réduire les énormes dépenses militaires, qui limitent les ressources pour satisfaire les besoins sociaux.
Le dirigeant a appelé à une participation massive en France à la journée internationale de la paix, notamment aux marches prévues le 19 septembre, où, outre le désarmement nucléaire, la justice sociale, les droits de l'homme et la nature seront défendus.
Selon Roussel, le lancement de bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki mérite d'être qualifié de crime de guerre, en raison de son impact humain et parce qu'il a été exécuté alors que l'Allemagne et le Japon avaient déjà perdu la guerre, la Seconde Guerre mondiale.
Le secrétaire national des communistes a averti que l'hostilité des États-Unis montre la validité du danger.
En ce sens, il a mentionné les décisions de Washington telles que le retrait de l'accord sur le programme nucléaire iranien et du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire avec la Russie.
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