
La Havane, 3 août (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a soutenu aujourd’hui que les approches néolibérales appliquées par les gouvernements pour leur économie ne feront qu’aggraver la crise provoquée par le Covid-19 et nuire aux vulnérables.
Sur son compte Twitter, le chancelier a précisé qu’en raison de la pandémie le commerce mondial sera affecté entre 13 et 32 pour cent en 2020.
La Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (Cepal) estime que le taux de chômage dans la région avoisine 11,5 %, a-t-il ajouté.
Ce n’est qu’un des domaines dans lesquels se manifeste l’impact de la contraction économique engendrée par la maladie du nouveau coronavirus, à laquelle s’ajoute l’augmentation de la pauvreté et de la faim.
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), l’urgence sanitaire en Amérique Latine a entraîné des difficultés pour les familles à acheter des produits de base tels que la nourriture et les médicaments, 'alors que leurs moyens de subsistance sont détruits et que le chômage touche 44 millions de personnes'.
Face à cette réalité, l’appel des organismes internationaux est à l’adoption de politiques sociales qui protègent les plus nécessiteux, ce qui est en dissonance avec l’essence du système néolibéral, comme l’a souligné Rodriguez.
Cuba fera part de sa vision de ces défis et des obstacles auxquels la région devra faire face sur la voie du développement durable lors de la 35e session du Comité plénier de la Cepal, qui aura lieu ce mardi de manière virtuelle.
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