
Michel Mujica : La croisade antivénézuélienne foule aux pieds le droit international
Par Waldo Mendiluza FotosPL : Ileana Piñeiro
Paris, le 9 juillet (Prensa Latina) L'ambassadeur du Venezuela en France, Michel Mujica, a dénoncé aujourd'hui que la croisade contre son pays, qui est rejoint par des pays européens, ignore le droit international et la Charte des Nations unies.
Dans un entretien avec Prensa Latina, le diplomate a regretté que certains en Europe jouent le jeu de l'agressivité déclenchée par les Etats-Unis contre la nation sud-américaine, une politique hostile qui comprend des sanctions économiques ayant un impact sévère sur la population.
Ils mentent lorsqu'ils disent que cela ne concerne que le gouvernement, car c'est le peuple vénézuélien qui subit les conséquences d'un comportement extravagant, difficile à imaginer en ces temps, a-t-il averti.
Selon le diplomate, le vol de 31 tonnes d'or déposées à la Banque d'Angleterre, validé par la Haute Cour britannique, et les sanctions de l'Union européenne (UE) contre des personnalités politiques, y compris des opposants, ne sont que le dernier chapitre de la campagne visant à imposer un changement de régime.
La pression vise à forcer les Vénézuéliens à accepter Juan Guaidó, le président autoproclamé, qui n'est rien d'autre qu'une marionnette sans soutien et sans crédibilité auprès de la population, a-t-il déclaré.
Mujica a insisté sur le fait que Guaidó n'est même pas accepté par de larges secteurs de l'opposition, ce qui est facile à comprendre si l'on considère son comportement antidémocratique, le liant à des trafiquants de drogue et à des mercenaires et participant à des efforts de déstabilisation qui ont échoué.
Pour l'ambassadeur du Venezuela en France, les objectifs des agressions de Washington, parfois accompagnées du silence complice de l'UE et d'autres avec sa participation directe, visent à détruire la souveraineté et l'économie et à fermer les portes du dialogue avec l'opposition qui est prête à respecter les règles démocratiques et la Constitution.
Les décisions répétées qui violent le droit international et la Charte des Nations unies pourraient tôt ou tard se transformer en un boomerang pour ceux qui oublient intentionnellement que les pays peuvent vivre ensemble en paix malgré leurs différences politiques, a-t-il déclaré à Prensa Latina.
À cet égard, il a déclaré que dans le cas du vol de l'or vénézuélien, des voix au Royaume-Uni ont averti qu'un tel comportement pourrait susciter la méfiance de ceux qui souhaitent investir dans le système financier britannique, "car qui garantit que la même chose n'arrivera pas".
Mujica a déclaré que le Venezuela résiste à la croisade, qui est particulièrement répugnante dans le contexte actuel de la pandémie provoquée par Covid-19.
Nous avons entendu les appels des Nations unies à assouplir les sanctions et à empêcher les personnes concernées de voir leurs efforts pour la contrôler limités, mais dans le cas de mon pays, c'est le contraire qui se produit, puisque les agressions se multiplient, a-t-il dit.
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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=380336&SEO=cruzada-anti-venezolana-pisotea-el-derecho-internacional-embajador