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Les États-Unis soutiennent l'opposition nicaraguayenne avec près de 30 millions de dollars
Managua, 5 juillet (Prensa Latina) La somme d'argent avec laquelle les États-Unis ont soutenu l'opposition au Nicaragua depuis la tentative de coup d'État ratée de 2018 s'élève à près de 30 millions de dollars, a déclaré aujourd'hui une station de radio de la capitale.
Un reportage de Radio La Primerísima cite le journaliste William Grigsby Vado, qui dans son émission Sin Fronteras a révélé le soutien économique reçu par différentes organisations politiques pour promouvoir des activités terroristes dans leur tentative de renverser le gouvernement constitutionnel du président Daniel Ortega il y a deux ans.
M. Grigsby a expliqué que l'ambassade des États-Unis à Managua avait dans son budget un poste appelé coopération internationale pour soutenir les services administratifs.
Le montant destiné à cette activité est de 11 millions 998 mille 112 dollars et de là ont été payés huit fonctionnaires américains, 15 Nicaraguayens et 562 autres personnes, à qui cette légation diplomatique a également donné de l'argent sans rendre de comptes précis.
Selon le journaliste, les "tranqueros" ont également été soutenus financièrement par le gouvernement américain, l'Agence américaine pour le développement international (USAID), l'Institut républicain et la Fondation du parti démocratique, pour un montant de près de 28 millions de dollars.
Il a également indiqué que le montant donné pour les actions subversives provenait également de dirigeants de droite de France, de Hollande, d'Espagne, d'Allemagne, de Suède et de Grande-Bretagne, entre autres.
Tous ces gouvernements, partis et organisations dites non gouvernementales ont financé les actions terroristes menées tout au long de l'année 2018 et continuent d'envoyer de l'argent pour tenter de déstabiliser le pays, a dénoncé le directeur de La Primerísima.
La publication a également présenté divers documents qui montrent les fonds destinés à de nombreuses organisations et institutions, dont la fondation de l'ancienne présidente Violeta Barrios de Chamorro, l'Institut d'études stratégiques et de politique publique et le groupe d'opposition Alianza Cívica, pour n'en citer que quelques-uns.
ale/rps