Le Parti communiste espagnol rejette le mandat d'arrêt contre Evo Morales
7 juillet 2020
Le bureau du procureur de facto en Bolivie a émis lundi un mandat d'arrêt contre l'ancien président Evo Morales, accusé de crimes terroristes présumés, dans le cadre de l'affaire dite "Audio". Cette demande constitue la énième preuve de l'état policier qu'est devenue la Bolivie depuis le coup d'État perpétré en novembre dernier contre le président Morales et dans lequel Jeannine Áñez s'est proclamée présidente.
L'accusation aurait été faite de manière illégale et inconstitutionnelle, sans notification préalable à l'ancien président, et en utilisant des enregistrements audio manipulés pour justifier le mandat d'arrêt. En outre, le mandat a été émis deux mois avant les élections présidentielles pour tenter de détourner l'attention des protestations de plus en plus répandues dans le pays contre la gestion catastrophique de la crise sanitaire causée par la pandémie COVID-19 qui a été menée par le gouvernement putschiste en Bolivie.
Pour toutes ces raisons, le Parti communiste espagnol
- Exige l'annulation immédiate du mandat d'arrêt contre l'ancien président Evo Morales.
- Exige que la communauté internationale se prononce, avec force, contre l'application de la loi qui impose une persécution judiciaire pour tenter d'obtenir ce qu'ils n'ont pas obtenu lors des élections.
- exige du gouvernement putschiste bolivien la fin des persécutions politiques contre les dirigeants du MAS.
- exige que les prochaines élections présidentielles se déroulent librement et avec toutes les garanties démocratiques.
source : https://www.pce.es/el-partido-comunista-de-espana-rechaza-la-orden-de-detencion-contra-evo-morales/