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Le MAS-IPSP dénonce les tentatives d'exclusion de son candidat des élections
La Paz, 1er juillet (Prensa Latina) Le Mouvement pour le Socialisme - Instrument Politique pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) a réitéré aujourd'hui la dénonciation des tentatives du gouvernement de facto d'exclure son candidat Luis Arce des prochaines élections.
L'organisation, qui bénéficie d'un soutien majoritaire dans ce pays d'Amérique du Sud, a attribué dans un communiqué la stratégie officielle de retrait de l'homme politique et de l'ancien ministre de l'économie des élections au sentiment de défaite anticipée de l'exécutif putschiste.
La certitude de l'échec électoral de la candidature du gouvernement de facto a déclenché une action violente et désespérée du régime de (Jeanine) Añez", explique le texte publié mercredi par le MAS-IPSP.
Pour ces raisons, nous dénonçons à l'opinion publique nationale et internationale que les autorités "ont l'intention de disqualifier notre candidat à la présidence de la Bolivie par le MAS-IPSP, Luis Arce Catacora".
L'approbation par le Tribunal électoral du calendrier des élections a perturbé les projets du gouvernement de facto d'étendre son pouvoir, selon la déclaration.
Le texte rappelle que les organes constitutionnels rendent les élections viables pour le 6 septembre, car l'exécutif actuel a annoncé lors de son arrivée au pouvoir en novembre l'appel à cette consultation "dans les trois mois".
Les dirigeants du coup d'État s'efforcent de tenir les élections à cette date, en raison également de la crise sanitaire, politique et économique actuelle qui exige le retour rapide d'une démocratie complète en Bolivie, selon le texte du Mouvement vers le socialisme.
Selon la plainte, cette pression du corps électoral a également fait échouer la tentative officielle "de détruire le MAS-IPSP et d'exécuter une réforme néolibérale anticonstitutionnelle pour privatiser nos entreprises stratégiques.
La déclaration du MAS critique également "la logique corrompue du gouvernement dans l'achat de médicaments et d'équipements de biosécurité avec des ressources qui auraient dû être affectées à la lutte contre la pandémie".
Le texte fait une place particulière aux cas de surfacturation impliquant de hautes autorités gouvernementales, qui aggravent la crise sanitaire et économique face à une maladie qui fait de plus en plus de victimes dans le pays multinational. Un autre communiqué publié sur Twitter le 16 juin par l'organisation de gauche, qui se base sur les secteurs indigène, paysan et autres, a révélé des tentatives similaires du gouvernement de facto de l'exclure des prochaines élections dans ce pays d'Amérique du Sud.
Le MAS a rappelé que le 15 juin, le Tribunal électoral suprême (TSE) a déposé une plainte pour fraude présumée lors des élections de 2019, mais "l'a formulée de manière générale car en sept mois, aucune preuve n'a été présentée", a-t-il déclaré.
Cette action, qui vise à proscrire le MAS-IPSP et à disqualifier tous les candidats du peuple aux élections, jette un doute sur l'impartialité du TSE, a déclaré le mouvement dans sa plainte de la mi-juin.
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