Le coup d'État en Bolivie a rouvert les blessures raciales, selon Luis Arce

Le coup d'État en Bolivie a rouvert les blessures raciales, selon Luis Arce
La Paz, 7 juillet (Prensa Latina) Les blessures raciales que les citoyens boliviens ont tenté de guérir ont été rouvertes lorsque l'aile droite a organisé un coup d'Etat contre le peuple fin 2019, a déclaré aujourd'hui le candidat du Mouvement vers le Socialisme (MAS), Luis Arce.

Que l'actuelle présidente de transition ait manié la Bible comme le président Donald Trump, de plus en plus isolée, n'est qu'une démonstration du manque d'originalité de la droite raciste, a écrit le candidat aux élections de septembre dans un article de son blog Internet.

Aucun d'entre eux ne s'est arrêté au message chrétien de paix et d'amour du prochain, ni à la volonté œcuménique de toutes les races opprimées du monde", a rappelé Arce dans son ouvrage "Le racisme est une justification de l'exploitation".

Selon l'ancien ministre de l'économie, la lutte contre le racisme a constitué l'un des piliers avec lesquels le gouvernement du Mouvement vers le Socialisme (MAS) a promu la déstructuration de l'État colonial.

La confrontation contre toute forme de manifestation de ce fléau pendant 14 ans par l'exécutif dirigé par le président Evo Morales a été vitale dans ce processus de décolonisation, ainsi que de dépatriarchisation, a-t-il souligné.

Arce a rappelé que la loi n° 045 contre le racisme et toutes les formes de discrimination, promulguée le 8 octobre 2010 par Evo Morales, "avait et entend établir des mécanismes de prévention et de sanction" de tels actes, conformément à la Constitution et aux traités internationaux.

Le professeur a expliqué que l'État plurinational de Bolivie est un projet visant à rassembler les agences de l'État, les organisations et les secteurs sociaux, traditionnellement séparés des décisions et des bénéfices de la civilisation.

Parmi ces derniers, il a placé les peuples indigènes, les Afro-Boliviens, les femmes, les personnes âgées, les personnes handicapées, la population LGBTI, les personnes vivant avec le VIH-SIDA, les migrants et d'autres groupes en situation de vulnérabilité.

Le candidat au MAS a critiqué les États-Unis pour le meurtre de George Floyd, qui "a mis en évidence la profonde inégalité qui existe au sein de ce pays, la même inégalité imposée par les politiques de son gouvernement dans les pays qu'il attaque, étouffe et met sous pression".

tgj/apb

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=379824&SEO=golpe-de-estado-en-bolivia-reabrio-heridas-raciales-afirma-luis-arce