
Dévoilement du plan orchestré par les États-Unis pour un coup d'État au Nicaragua
Managua, 31 juillet (Prensa Latina) Le gouvernement américain aurait développé une stratégie pour lancer un coup d'État au Nicaragua dans les deux prochaines années, a révélé aujourd'hui l'émission "Sin Fronteras", de la radio La Primerísima.
L'excellente émission de cette radio de la capitale a révélé un plan orchestré financé par l'Agence internationale de développement ( AID ), en collaboration avec l'Agence des Etats-Unis pour le développement international ( USAID ), qui chercherait à déstabiliser le pays.
Ce plan admet que le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) remportera les élections de 2021 de manière transparente et que la tâche de ces institutions américaines est de fournir les ressources nécessaires pour créer les conditions d'une nouvelle tentative de coup d'État.
À cette fin, ils s'efforcent d'impliquer la société civile, les médias, les hommes d'affaires et les étudiants.
La manœuvre prévoit l'embauche d'une société américaine, dont le nom n'est pas précisé, pour mener des actions de vandalisme conduisant à ce scénario avant, pendant ou après 2021, tout en établissant trois moments qui définissent une "transition démocratique au Nicaragua".
La première est que le président Daniel Ortega démissionne après la création d'une nouvelle crise politique, la seconde est qu'il y a des élections anticipées et que l'opposition gagne, et enfin qu'en 2021 les forces opposées au gouvernement actuel seront victorieuses par des élections.
Le plan ajoute qu'une fois au pouvoir, l'opposition devra donner la persécution politique aux militants sandinistes, et dissoudre la police nationale et l'armée nicaraguayenne, entre autres institutions.
Elle affirme également que les pressions internes contribueront à provoquer un coup d'État beaucoup plus rapidement, c'est pourquoi elle appelle ses acteurs à approfondir la crise politique, économique et aussi sanitaire créée dans le cadre du Covid-19.
D'autre part, elle reconnaît que malgré les sommes d'argent que l'opposition nicaraguayenne a reçues des États-Unis, elle n'a pas réussi à s'unir autour d'un parti politique ou d'un candidat.
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