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La grandeur de cette jeunesse de 1953 est aussi en nous tous, dans de jeunes économistes, artistes, agriculteurs, constructeurs, professionnels ou non, et dans les enseignants, qui éduquent la prochaine génération afin qu'elle soit capable de donner une continuité à l'œuvre de ceux qui ont fait revivre José Marti en l'année de son centenaire

Auteur: Gladis Leidys Ramos | informacion@granmai.cu

29 juillet 2020 08:07:10

Trouver l’idée correcte, lui donner une forme, bouleverser la syntaxe encore et encore, la mettre en place. Revenir à la phrase précédente, et comme j'aime écrire au stylo ce qui m'inspire vraiment, lfaire des ratures, parce que ce n'est pas suffisant.

Ce sont les premières lignes, je ne suis pas allée plus loin. Je veux qu'elles soient parfaites. Serait-ce parce qu'écrire sur des femmes et des hommes courageux me fait me demander si je le fais avec la grandeur qu'ils méritent ? Même si je suis sûre qu'il y a de meilleures idées, je continue d’essayer. Mon agenda devient mon quartier général et mon stylo le meilleur des fusils.

Pendant ce temps, les souvenirs des cours d'histoire de Cuba au lycée reviennent, y compris de l'époque où j'étais à l’école primaire ; je remercie mes professeurs de m'avoir appris à comprendre, à sentir, le sens des actions du 26 juillet 1953. Je reviens au papier. Cependant, je suis toujours poursuivie par des questions auxquelles je n'ai pas encore répondu.

Comment décrire un événement que je n'ai pas vécu, mais que je considère comme un exploit de chaque Cubain d'hier et d'aujourd'hui ? Que puis-je dire sans tomber dans les lieux communs, qui ne sont remplis que de reconnaissance sincère et de rétribution de bonne foi ?

L'essentiel est de savoir ce qu'un jeune Cubain pense de l’attaque de la Moncada, de la Génération du centenaire, car s'il fait partie des reconnaissants, des nombreux habitants de cet archipel, la réponse est facile. Il dira qu'il se reconnait en Fidel, Raul, Abel, ou Melba, ou Haydée, parce que les batailles d'aujourd'hui ont besoin de ces hommes et de ces femmes, aussi humains qu'ils sont immenses par leur vie et par leur œuvre.

Pour chacun des braves qui se sont inspirés de leur lignée libératrice en ce 26 juillet du siècle dernier, il y a aujourd'hui un adolescent qui est allé chercher le lait de la voisine, restée à l'abri pour se protéger de la pandémie, ou la jeune fille de la municipalité de Centro Habana, qui consacre ses week-ends à la parcelle agricole du quartier et qui, du lundi au vendredi, étudie pour devenir vétérinaire, comme son grand-père.

Ils avancent avec l’honneur de ces héros : médecins, infirmières, techniciens et laborantins cubains qui font face au virus mortel à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières, ainsi que les donneurs de sang bénévoles, qui sauvent des vies dans l'anonymat.

La grandeur de cette jeunesse de 1953 est aussi en nous tous, dans de jeunes économistes, artistes, agriculteurs, constructeurs, professionnels ou non, et dans les enseignants, qui éduquent la prochaine génération afin qu'elle soit capable de donner une continuité à l'œuvre de ceux qui ont fait revivre José Marti en l'année de son centenaire.
source :  http://fr.granma.cu/cuba/2020-07-29/ces-jeunes-en-nous

Tag(s) : #Cuba

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