
LIBERTÉ POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH
En 2020, Georges Ibrahim Abdallah a entamé sa 36e année en prison, 21 années après sa possible libération conditionnelle et après 10 rejets de demandes de libération. Ce déni de justice contraire aux principes de l'État de droit et d'une justice indépendante doit cesser.
Le militant communiste libanais, cofondateur des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), et dirigeant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), demeure de fait, et contre toute légalité, le plus ancien prisonnier politique d’Europe, incarcéré à la prison de Lannemezan.
Les demandes de libération émanent de toutes parts, des réseaux associatifs de défense des droits et libertés, de personnalités, pour faire valoir l’indépendance de notre justice et pour des raisons purement humanitaires. Cependant, nos gouvernements successifs ne respectent pas les avis favorables de la justice française, du tribunal d’applications des peines, à ces demandes de libération: depuis Manuel Valls en 2012, refusant de signer l’arrêté d’expulsion, qui constituait la condition de sa libération, jusqu’à Emmanuel Macron, restant muet quand on l’interroge au sujet de cette détention prolongée (Tunis, février 2018).
Face à ce traitement exceptionnellement injuste, l’incompréhension des autorités libanaises, qui souhaitent son extradition est totale. Ces refus motivés par la pression des États-Unis et d'Israël sont indignes d’un État indépendant et souverain.
Le PCF - Parti Communiste Français (#PCF) réaffirme l'exigence du respect absolu des droits fondamentaux par la justice et le gouvernement français et la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah, dans le respect des dispositions juridiques.
source : facebook PCF Monde