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Mobilisation contre Bolsonaro ce dimanche dans vingt pays
Mobilisation contre Bolsonaro ce dimanche dans vingt paysBrasilia, 28 novembre (Prensa Latina) Les mouvements sociaux et politiques ont appelé à une manifestation aujourd'hui dans 60 villes de 23 pays contre le président Jair Bolsonaro pour sa conduite devant le Covid-19, les menaces fascistes et pour la démocratie au Brésil.
Conçu par des Brésiliens vivant à l'étranger, l'événement appelé Stop Bolsonaro Mundial comprendra des manifestations dans des villes comme Munich, Berlin et Francfort (Allemagne), Barcelone et Madrid (Espagne), Paris (France), Rome (Italie), Zurich et Genève (Suisse) et Dublin (Irlande).
Au Brésil, 13 villes (dont Rio de Janeiro, Sao Paulo, Brasilia, Belém, Porto Alegre et Campinas) ont confirmé leur soutien et une vidéo du secrétaire aux relations internationales de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), Antonio Lisboa, circule sur les réseaux sociaux, appelant à l'événement.
Ce dimanche 28, le monde entier va manifester contre le fascisme au Brésil et le président psychopathe Jair Bolsonaro. C'est la journée mondiale "StopBolsonaro", dit Lisboa dans l'audiovisuel.
Il précise que vous pouvez "participer de n'importe où dans le monde, au Brésil, sur les réseaux sociaux, Twitter, Instagram et Facebook. Je compte sur tout le monde pour manifester afin que nous puissions renverser ce gouvernement fasciste au Brésil et garantir la démocratie dans notre pays.
Les organisateurs assurent qu'ils dénonceront les chiffres alarmants du coronavirus dans le géant sud-américain, "le sous-enregistrement, la situation des hôpitaux avec une capacité insuffisante, les victimes des soins médicaux, les plus de 57 000 vies perdues, les plus de 1,3 million de cas (de Covid-19) sans que le gouvernement fédéral ne prenne de mesures sérieuses".
L'appel appelle également à la "lutte contre le fascisme, le néolibéralisme, le racisme, le machisme, la phobie des LGBT, le génocide des peuples indigènes et la destruction de l'environnement".
Il rappelle que depuis l'arrivée au pouvoir de Bolsonaro en janvier 2019, la déforestation, l'assassinat d'indigènes, de noirs, de femmes, d'homosexuels et de leaders populaires, l'attaque systématique de la culture, de l'éducation, l'augmentation de la précarité du travail et la stagnation de l'économie ont explosé.
En même temps, ajoute-t-il, la cruauté des partisans du président s'est accrue, avec à leurs côtés des milices, des militaires et des policiers violents et avides, nostalgiques de la dictature et les personnes les plus ignorantes, inhumaines et mesquines du pays.
Selon les mouvements qui ont organisé l'événement, ils sont "du bon côté de l'histoire et nous n'aurons pas de repos tant que nous n'aurons pas renversé le gouvernement actuel et récupéré tous nos droits sociaux, humains, environnementaux, professionnels et économiques".
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