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Ignacio Ramonet : les pays du Sud doivent s'unir pour exiger la fin des sanctions
11.JUN.2020 / 10:30
Foto: Con el Mazo Dando
En tant qu'invité spécial, le journaliste et historien espagnol Ignacio Ramonet a déclaré qu'au vu des défis économiques post-pandémiques imposés par le Covid-19, il est nécessaire pour les pays d'Amérique latine et des Caraïbes de relancer le projet de souveraineté alimentaire et de renforcer les alliances en termes de services de santé.
Ceci lors de la conférence télématique Covid-19 sur l'économie post-pandémique qui s'est tenue mercredi.
"Il est nécessaire d'établir des liens d'entraide en matière de services publics. Ces pays ont obtenu les meilleurs résultats en Amérique latine et dans le monde, et ils sont la preuve que des services de santé publique consolidés et confortables aident dans des crises comme celle-ci".
M. Ramonet a également souligné que ces nations doivent s'unir pour exiger l'annulation de la dette extérieure et la suspension des mesures coercitives unilatérales.
"Les pays du Sud devraient s'unir pour exiger deux choses : d'une part, l'annulation de la dette extérieure, puisqu'ils devraient la réduire, ne pas la recouvrer ou faire un moratoire pour son recouvrement, et d'autre part, la cessation de l'application des sanctions unilatérales. Il est inhumain de maintenir ces mesures coercitives en particulier contre Cuba, le Venezuela, le Nicaragua, l'Iran, la Syrie, entre autres".
L'époque du coronavirus
Le journaliste et historien a expliqué que la crise résultant de la pandémie de Covid-19 a trois temps : le temps de la santé, le temps économique et le temps politique et social.
"Aux États-Unis, c'est déjà la troisième phase, ils ont la crise sanitaire, la crise économique avec le chômage massif et enfin la crise sociale avec cette protestation massive mondialisée.
En tant qu'invité spécial, le journaliste et historien espagnol Ignacio Ramonet a déclaré qu'au vu des défis économiques post-pandémiques imposés par le Covid-19, il est nécessaire pour les pays d'Amérique latine et des Caraïbes de relancer le projet de souveraineté alimentaire et de renforcer les alliances en termes de services de santé.
Ceci lors de la conférence télématique Covid-19 sur l'économie post-pandémique qui s'est tenue mercredi.
"Il est nécessaire d'établir des liens d'entraide en matière de services publics. Ces pays ont obtenu les meilleurs résultats en Amérique latine et à travers le monde, et ils sont la preuve que des services de santé publique consolidés et confortables aident dans des crises comme celle-ci".
M. Ramonet a également souligné que ces nations doivent s'unir pour exiger l'annulation de la dette extérieure et la suspension des mesures coercitives unilatérales.
"Les pays du Sud devraient s'unir pour exiger deux choses : d'une part, l'annulation de la dette extérieure, puisqu'ils devraient la réduire, ne pas la recouvrer ou faire un moratoire pour son recouvrement, et d'autre part, la cessation de l'application des sanctions unilatérales. Il est inhumain de maintenir ces mesures coercitives en particulier contre Cuba, le Venezuela, le Nicaragua, l'Iran, la Syrie, entre autres".
L'époque du coronavirus
Le journaliste et historien a expliqué que la crise résultant de la pandémie de Covid-19 a trois temps : le temps de la santé, le temps économique et le temps politique et social.
"Aux États-Unis, c'est déjà la troisième fois, ils ont la crise sanitaire, la crise économique avec le chômage massif et enfin la crise sociale avec cette protestation massive mondialisée. C'est exactement ce qui se passe au niveau international".
En ce qui concerne le temps économique, il a expliqué qu'il y a une crise de l'offre parce que pendant des mois les usines ont été fermées dans les principaux axes de développement, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de production, et d'autre part une crise de la demande parce que des milliards de personnes ont été en quarantaine, ce qui a entraîné une réduction considérable de celle-ci.
"Les deux crises ne s'étaient pas produites dans le monde en même temps, à l'exception de périodes de guerre comme la Seconde Guerre mondiale, et pourtant, ce n'était pas mondial".
Il a averti que la situation à venir est comparable à la Grande Dépression de 1929, notamment parce que les trois principaux pôles de développement en Asie, en Europe et en Amérique du Nord sont les plus touchés, avec une augmentation du chômage jamais vue auparavant et une baisse du PIB dans leurs pays.
En ce qui concerne les pays du Sud, il a expliqué que les trois principaux postes de revenus ont diminué : les exportations de produits du sol, agricoles et miniers ; les transferts de fonds des migrants travaillant dans les pôles de développement touchés ; et enfin le tourisme.
"Le tourisme est précisément l'une des industries les plus touchées par cette crise, car il y a précisément en ce moment, la fermeture des frontières et l'immobilité en termes de transport international".
L'objectif central de la conférence Alba-TCP sur l'économie post-pandémique est d'aborder de manière globale les questions en suspens en matière économique pour la région, en tenant compte de la situation du Covid-19.
Con el Mazo Dando