La pandémie n'est pas la cause de la crise. Elle a précipité l'éclatement de toutes les contradiction d'un capitalisme monopoliste d'État mondialisé, financiarisé, en crise profonde.
La fin du confinement n'est pas la fin de la crise : celle-ci est devant nous, avec l'explosion du chômage, l'effondrement financier dont les milliards de dollars des banques centrales ne font que repousser l'échéance, la montée des affrontements et des violences.
Pour conjurer la catastrophe, il est indispensable de s'attaquer à la domination du capital et à son coût, tout de suite, dès les mesures d'urgence à prendre pour écarter le danger sanitaire et empêcher l'effondrement de l'économie.
Ce dossier exceptionnel regroupe les analyses et propositions des correspondants d'Économie et politique, élaborées et mises à jour au fil de ces dernières semaines.
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