Le Parti communiste portugais condamne le silence de son gouvernement face à l'agression criminelle contre le Venezuela

Le Parti communiste portugais condamne le silence de son gouvernement face à l'agression criminelle contre le Venezuela

Ecrit par Enio Melean le 15/05/2020. Publié dans Solidarité

Le Parti communiste portugais (PCP) a publié dans son journal Avante un article d'opinion intitulé : "Le Venezuela, silence complice ", dans lequel il critique le fait que le gouvernement de son pays ne s'est pas encore prononcé dans le rejet de la tentative de coup d'État mercenaire récemment contrariée au Venezuela.

"Le silence du gouvernement portugais (si malhonnête en d'autres occasions lorsqu'il commente la situation au Venezuela), sur cet acte d'agression illégal et criminel, révèle sa soumission honteuse et complice aux plans d'agression contre le peuple vénézuélien, contre la démocratie et la souveraineté, s'associant ainsi aux plans les plus sombres et les plus criminels de l'impérialisme et du crime organisé en Amérique latine", condamne l'organisation politique.

L'article complet suit :

Venezuela : silence complice

La semaine dernière, le Venezuela a été la cible d'une nouvelle attaque visant une tentative d'incursion militaire des forces paramilitaires et mercenaires : l'opération Gideon. Les objectifs de cette opération terroriste étaient les suivants : contrôler le territoire, contrôler les bâtiments et les infrastructures (comme l'aéroport de Caracas), dominer les éléments centraux de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays (comme la gestion de l'espace aérien vénézuélien), kidnapper ou assassiner des élus (en particulier le président Maduro), déposer de force le gouvernement et installer les putschistes dirigés par (Juan) Guaidó.

On ne sait pas encore combien de paramilitaires, de mercenaires et d'agents étrangers ont été impliqués dans cette opération. Plusieurs d'entre eux ont été tués lorsque les forces militaires et de sécurité vénézuéliennes ont intercepté et vaincu la tentative d'incursion maritime près de Caracas, achevant ainsi avec succès le processus d'enquête et de démantèlement de cette opération terroriste et de coup d'État. Entre-temps, 48 mercenaires et paramilitaires impliqués ont déjà été capturés.

Parmi les détenus figurent deux vétérans de l'armée américaine (Airan Berry et Luke Denman), qui étaient "au service" de la société privée de mercenaires Silvercorp, et Antonio Sequea, l'ancien déserteur vénézuélien qui a participé à la tentative de coup d'État ratée d'avril 2019, menée par Juan Guaidó et Leopoldo López, qui allait permettre à ce dernier de s'évader de prison.

Des aveux rendus publics, notamment par des vétérans américains et Antonio Sequea, ainsi que d'autres preuves telles que les armes et le matériel de guerre saisis et un contrat écrit de Silvercorp d'une valeur de 212 millions de dollars, signé par Juan Guaidó, confirment la version de l'escroc Guaidó, qui a signé le contrat avec Silvercorp ; le gouvernement colombien d'Ivan Duque, qui a accueilli et protégé des mercenaires et des escrocs sur son territoire ; les barons de la drogue colombiens, qui ont fourni un soutien logistique en Colombie pour préparer l'opération ; et l'administration américaine, qui a reçu Guaidó et Ivan Duque en mars (quand l'opération aura reçu le feu vert) et qui a des liens directs avec Silvercorp, son propriétaire Jordan Goudreau (un vétéran de l'armée américaine) et les deux mercenaires détenus.

C'est un autre exemple clair de la nature criminelle du pantin Guaidó et de ses patrons, des instruments qu'ils utilisent et de leurs liens avec le crime organisé, c'est-à-dire le trafic de drogue protégé par la DEA américaine. Un exemple encore plus horrible, puisque cette attaque a été préparée et exécutée en plein milieu de l'épidémie de Covid-19, qui, aux États-Unis et dans d'autres pays comme la Colombie, atteint une dimension sociale et sanitaire effrayante.

Le silence du gouvernement portugais (si pitoyable en d'autres occasions lorsqu'il commente la situation au Venezuela), sur cet acte d'agression illégal et criminel, révèle sa soumission honteuse et complice aux plans d'agression contre le peuple vénézuélien, contre la démocratie et la souveraineté, s'associant ainsi aux plans les plus sombres et les plus criminels de l'impérialisme et du crime organisé en Amérique latine.

source : http://www.avante.pt/pt/2424/opiniao/159218/Venezuela-silêncio-cúmplice.htm