Ceux qui ont rêvé un jour d’émeutes sanglantes à La Havane, de la gloire des apostats, ont élevé leurs voix de l’autre côté du Golfe du Mexique, vivement applaudis et félicités par la mafia qui domine la scène culturelle de Miami et exige de rendre culte et révérence au maître qui paie généreusement leurs services
Auteur: Raul Antonio Capote | informacion@granmai.cu
15 mai 2020 11:05:59
Au moment même où notre ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla dénonçait l'acte terroriste commis contre notre ambassade à Washington le 30 avril dernier et le silence éloquent de l'administration Trump face à cet acte barbare commis à deux pas de la Maison-Blanche, la machine de l'infamie et de la haine se mettait en branle à Miami pour une nouvelle manœuvre.
Cette machinerie huilée avec une partie de l'argent des fonds alloués par le gouvernement des États-Unis pour déstabiliser l'ordre interne de Cuba et forcer un changement de régime, engraisse les poches de marchands de la haine et de la mort, d’individus qui vivent en attisant la haine, qui misent fort sur la confusion, la peur et les ressentiments, et n’hésitent pas à tirer profit des frustrations de deux ou trois désaxés moraux en quête de la gloire et de la renommée des apostats.
C'est peut-être pour cette raison qu'il n'est pas surprenant que ce spectacle honteux et lamentable et ait été animé par des chanteurs qui rêvaient autrefois de vivre une sorte de Maïdan (la Place de l'Indépendance de Kiev) à La Havane. Mais ils ont échoué… Des artistes pour qui l'argent vaut plus que la dignité.
« Ceux qui croient que l'argent fait tout, sont sujets à tout faire pour de l'argent », signalait Voltaire. L'argent domine leur cœur et les imprègne de telle manière qu'ils peuvent se prêter à la plus infâme des mascarades.
Ils se sont produits à Miami selon un scénario préétabli, conçu dans les laboratoires de la CIA, par des équipes multidisciplinaires hautement qualifiées, la plupart d'entre elles ayant une grande expérience dans ce genre d'opérations de guerre psychologique.
Cette manœuvre s’inscrit dans la propagande de l'ennemi, qui prétend présenter nos carences et nos difficultés, non pas comme les conséquences d'un blocus, mais comme des erreurs du socialisme et comme des preuves de l'échec de la Révolution.
Cette machine pseudo-culturelle bénéficie de l'action servile de mercenaires de l'information et de leurs laquais prêts à répéter sans vergogne les mêmes mensonges sur les réseaux sociaux, les messages de haine des chaînes de télévision et les incitations à la violence et à la désobéissance civile.
Depuis les réseaux de communication au service des États-Unis, ces « artistes » ne tirent peut-être pas avec un AK-47, mais ils n'incitent à rien de mieux.
Le chant servile, le discours rancunier lancé avec des éclats de rancune et des récits offensants, d'une signification effroyable, sont porteurs de l'arme des terroristes. C'est l'hymne qui a toujours accompagné les entités de la destruction qui a causé tant de douleur aux Cubains.
Ceux qui ont rêvé un jour d’émeutes sanglantes à La Havane, de la gloire des apostats, ont élevé leurs voix de l’autre côté du Golfe du Mexique, vivement applaudis et félicités par la mafia qui domine la scène culturelle de Miami et exige de rendre culte et révérence au maître qui paie généreusement leurs services.
source : http://fr.granma.cu/mundo/2020-05-15/la-machine-de-linfamie-et-de-la-haine-tourne-toujours-a-miami