L'attaque terroriste contre l'ambassade de Cuba est le résultat de la politique de haine du gouvernement des États-Unis

Le ministre des Relations extérieures de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, a dénoncé que l’attaque terroriste perpétrée contre l’ambassade de Cuba à Washington est le résultat de la politique de haine du gouvernement des États-Unis.

Dans une conférence de presse tenue le 12 mai, le chef de la diplomatie cubaine a également expliqué que l'auteur des événements, Alexander Alazo Baro, est un individu d'origine cubaine qui vit aux États-Unis depuis 2010. Le ministre a reconnu la réaction rapide de la police et des services secrets suite à l'attaque, mais il a fait remarquer que le Département d'État a tardé à contacter les autorités cubaines pour les informer de l'enquête menée sur ce grave incident, dénonçant ainsi le silence complice du gouvernement des États-Unis.

Plus loin, il a souligné qu’il serait bon de demander au gouvernement des États-Unis quelles sont ses motivations pour garder le silence sur cet événement et le soustraire à l'opinion publique.

Concernant l'agresseur, le ministre a expliqué qu'il a un permis de port d'arme, qu'il possède un pistolet Glock et qu'il a obtenu un AK-47 dans la période précédant l'attaque. Dans les documents liés à l'arrestation, a-t-il déclaré, il est consigné qu'Alazo Baro a affirmé être une personne souffrant de troubles mentaux, qui pour cette raison a reçu des soins hospitaliers et s'est vu prescrire des médicaments, ajoutant que le propre document du gouvernement des États-Unis indique qu'un sachet de poudre blanche a été découvert dans le véhicule de l’individu, qui s'est avéré être de la cocaïne.

Bruno Rodriguez s'est demandé comment le gouvernement des États-Unis, avec tous ces éléments en sa possession, avait pu permettre à cette personne d'agir de manière aussi préméditée comme elle l’a fait, dans l’intention de tuer.

Des documents juridiques révèlent qu’Alazo Baro a agi par haine pour Cuba et par crainte d’agressions de la part de prétendus groupes criminels cubains, dont tout le monde sait qu'ils n'existent pas, a déclaré le ministre des Relations extérieures.

Le ministre cubain a précisé qu'à Miami, Alazo Baro était associé à un centre religieux appelé Doral Jesus Worship Center, où se réunissent des individus reconnus pour leur comportement en faveur de l'agression, de l'hostilité et de la violence contre Cuba, et il est entré en contact avec le pasteur Frank Lopez, qui entretient des relations étroites avec des personnages comme le sénateur Marco Rubio et d'autres figures de l'extrémisme contre Cuba et des promoteurs de l'agression contre notre pays, dont le congressiste Diaz-Balart.

Le gouvernement cubain attend les résultats d'une enquête approfondie et exhaustive sur cette attaque terroriste. Nous verrons bien si le gouvernement des États-Unis trouve une explication plausible aux liens d'Alazo Baro avec des groupes extrémistes et violents, et comment il explique la relation inéluctable entre ces liens et ces actes et l'attaque de notre représentation diplomatique, a-t-il souligné.

Bruno Rodriguez a déclaré que nous continuerons à garantir pleinement et absolument la sécurité de l'ambassade des États-Unis à La Havane, de ses diplomates et de tous les autres sièges diplomatiques.