
Journée mondiale d'action en solidarité avec le Venezuela ! - Fin de l'agression américaine ! - Respectez la souveraineté du peuple vénézuélien !
Jeudi 14 mai 2020
Déclarations
Aujourd'hui, 19 avril, marque la Journée mondiale de solidarité avec le Venezuela, qui célèbre le début de la lutte pour l'indépendance du joug colonial espagnol, en 1810, menée par Simón Bolívar.
Aujourd'hui, il y a 210 ans, la lutte pour l'affirmation de la souveraineté nationale et de l'indépendance du Venezuela, ainsi que pour le progrès social de son peuple, se poursuit non seulement parce que c'est un moment particulièrement important.
Cette journée est commémorée dans une situation complexe pour les peuples du monde entier en raison de la pandémie Covid-19. Au Venezuela, les mesures de santé publique prises rapidement par les autorités bolivariennes et le soutien des équipes médicales cubaines ont permis de prévenir et de combattre la maladie, avec des taux de contagion et de mortalité particulièrement bas.
Toutefois, des lacunes subsistent en raison des sanctions pénales et des blocages imposés par l'administration américaine qui tente d'empêcher à tout prix l'achat d'équipements médicaux et de médicaments par les autorités vénézuéliennes, qui cherchent à répondre et à satisfaire les besoins, en garantissant le droit à la santé du peuple vénézuélien.
La République bolivarienne du Venezuela, ainsi que sept autres pays victimes de blocus et de sanctions, ont demandé instamment au secrétaire général des Nations unies de prendre des mesures fermes et déterminées pour lever toutes les mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis et leurs alliés - au mépris de la Charte des Nations unies et du droit international - à l'encontre d'autres pays, ce qui permettrait, avec la fin de ces mesures, de lutter plus efficacement contre la pandémie.
Les sanctions et les blocus imposés par les États-Unis constituent un véritable crime qui vise à étouffer l'économie et à empêcher de répondre aux besoins les plus fondamentaux des populations, notamment leur droit à la santé, à l'alimentation et à une vie décente.
À cet égard, il est important de rappeler que, face à l'épidémie de Covid-19, l'administration américaine fait preuve d'un mépris total pour la vie humaine, qu'elle soit vénézuélienne, américaine ou d'une autre nationalité : l'absence de réponses efficaces dans son propre pays, le vol de masques et de ventilateurs dans d'autres pays, les tentatives de contrôle d'éventuels vaccins et, plus récemment, l'annonce d'une interruption de la contribution financière à l'Organisation mondiale de la santé révèlent la nature inhumaine et prédatrice du système de pouvoir américain.
C'est précisément dans le contexte de la pandémie Covid-19 que l'administration Trump a décidé de déplacer un puissant contingent militaire américain aux frontières du Venezuela, dans la mer des Caraïbes, menaçant ainsi le peuple vénézuélien d'une agression militaire et le monde d'une nouvelle guerre.
Nous rappelons que l'administration Trump a approuvé un plan dit de transition pour le Venezuela - soutenu par sa marionnette, le plus que discrédité Juan Guaidó, par leurs serviteurs dans la région et par l'Union européenne - qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle tentative de coup d'État pour imposer un gouvernement soumis aux intérêts américains - un plan qui va à l'encontre de la souveraineté du peuple vénézuélien et de la Constitution du Venezuela et vise à s'emparer des immenses richesses du pays.
Il existe une longue histoire d'ingérence, de chantage, de menace et d'agression des États-Unis contre le peuple vénézuélien et la révolution bolivarienne, qui a commencé en 1999, après la victoire du commandant Hugo Chávez aux élections présidentielles de l'année précédente.
La voie de la souveraineté et du progrès social qui s'est alors ouverte, au profit de la grande majorité des Vénézuéliens et de la coopération mutuellement avantageuse entre les pays d'Amérique latine, a remis en cause les intérêts des États-Unis d'Amérique et de l'oligarchie vénézuélienne à son service - précisément, ceux qui, pendant des décennies, ont pillé le Venezuela et ses réserves de pétrole.
À l'occasion de la Journée mondiale d'action solidaire avec le Venezuela, le Conseil portugais pour la paix et la coopération a réaffirmé son engagement envers les principes inscrits dans la Constitution de la République portugaise et dans la Charte des Nations unies :
- Exige la fin immédiate de l'ingérence, des sanctions, des blocus et du chantage des États-Unis et de leurs partisans contre la République bolivarienne du Venezuela et le peuple vénézuélien ;
- Exige la restitution immédiate des ressources financières appartenant à la République bolivarienne du Venezuela et détenues illégalement par les États-Unis dans des banques internationales, telles que Novo Banco, au Portugal ;
- Exige la fin immédiate des menaces d'agression militaire américaine contre la République bolivarienne du Venezuela et le peuple vénézuélien ;
Et aussi dans le respect de ces mêmes principes,
- Exige que le gouvernement portugais abandonne sa position inacceptable suivant les diktats des États-Unis, qui viole les droits et la souveraineté du peuple vénézuélien et va à l'encontre des intérêts du peuple portugais, y compris de la communauté portugaise vivant au Venezuela.
Conseil national du CPPC
# NoMásBloqueo