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en mer des Caraïbes, le déploiement de l’armée Étatsunienne menaçant les pays limitrophes est le plus important depuis l’invasion du Panama en 1989, soit le double des capacités militaires habituellement déployées dans la zone : destroyers, navires, avions et hélicoptères de combat, appareils de surveillance, etc.

 

La France, avec l’envoi du porte-hélicoptère Dixmude, fait partie des pays qui soutiennent ce dé- ploiement ruineux de machines de mort, qui menacent directement des États indépendants en particulier Cuba et le Venezuela. Parmi ces agresseurs, on trouve entre autres le Royaume Uni, les Pays-Bas, qui trouvent, eux aussi, des fonds pour dépêcher des bâtiments de guerre, et en l’occurrence un pont aérien militaire entre Maastricht et Sint Maarten (partie hollandaise de l’ile de Saint Martin), mais pas d’argent pour lutter contre le coronavirus sur leur territoire. Tout ceci, bien entendu, est opéré sous couvert d’acheminement de fret médical et humanitaire.

 

Trump et ses laquais a ainsi créé un rideau de fumée pour occulter sa gestion improvisée de la pandémie aux Etats-Unis, qu’il a minimisée et même niée, comme il l’avait fait pour le réchauffement climatique.

Dans la réalité, l’agression Étatsunienne se pour- suit avec le putsch raté contre Maduro, des mercenaires colombiens et américains ayant tenté de s’introduire au Venezuela le 3 mai dernier. La presse occidentale tente à présent de faire passer cette attaque comme l’initiative privée d’une petite société de sécurité de Floride, financée par la droite vénézuélienne. Personne n’est dupe, nous sommes en présence d’une escalade guerrière sans précédent.

Sous pression US, le FMI a finalement refusé l’emprunt sollicité par le Venezuela, déjà soumis à des sanctions Étatsuniennes dénuées de toute légitimité, pour faire face à la pandémie.

 

La FNIC-CGT dénonce et condamne l’impérialisme US, ainsi que le soutien français à cette menace contre des gouvernements légitimement élus.

Les travailleurs de nos industries, nos syndicats qui les représentent, expriment leur pleine solidarité avec les travailleurs du Venezuela et de Cuba. Ces derniers sont dans une situation particulièrement dramatiques, victimes d’un blocus économique inhumain qui touche le peuple. Là aussi, le terrorisme d’État américain doit cesser.

 

La FNIC-CGT vient de verser une solidarité de 22.000 euros aux travailleurs cubains, pour les soutenir dans la lutte contre le coronavirus.

Cuba est ce pays qui envoie depuis 60 ans, non pas des troupes armées, mais des dizaines de milliers de médecins dans les coins les plus reculés de la planète pour aider les peuples à affronter toutes sortes de catastrophes sanitaires.

 

La FNIC-CGT exige du gouvernement français la levée immédiate du blocus de ces deux pays.


 

Nous adressons à nos frères et sœurs du Venezuela et de Cuba toute notre solidarité. Les travailleurs de France sont vos al- liés dans vos combats, nos ennemis communs sont la classe bourgeoise qui veut intensifier sa domination mondiale.

 

Contre les guerres impérialistes, tous les travailleurs du monde doivent s’unir !

source :  https://www.fnic-cgt.fr/stop-au-terrorisme-etasunien-contre-cuba-et-le-venezuela.html

Tag(s) : #FNIC, #CGT, #Venezuela, #Cuba, #Blocus

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