Cuba arrive de nouveau en Italie, cette fois à Turin, dans la région du Piémont. C'est la deuxième brigade en poste dans ce pays d’Europe. La première prête déjà ses services en Lombardie, l'épicentre de la COVID-19 dans ce pays, et comme celle-ci, 38 autres Cubains – 21 médecins, 16 infirmières et un coordinateur logistique – sauveront des vies sans rien demander en retour, car la solidarité ne se marchande pas
Auteur: Ventura de Jesus | informacion@granmai.cu
14 avril 2020 09:04:18

Depuis son arrivée à Turin, la brigade médicale cubaine a reçu de nombreuses marques de gratitude. Photo : Heidy Villuendas
Cuba arrive de nouveau en Italie, cette fois à Turin, dans la région du Piémont. C'est la deuxième brigade dans ce pays européen. La première prête déjà en train de guérir ses services en Lombardie, l'épicentre de la COVID-19 dans ce pays, et comme celle-ci, 38 autres Cubains – 21 médecins, 16 infirmières et un coordinateur logistique – sauveront des vies sans rien demander en retour, car la solidarité ne se marchande pas.
« Nous partageons avec d'autres peuples les soins médicaux, la vie », a écrit ce lundi le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, sur son compte Twitter, à propos du geste admirable des professionnels cubains, engagés tout d’abord envers les leurs, mais sans oublier les autres, motivés par sens profond de l'humanité.
Depuis leur arrivée à Turin, la brigade, qui fait partie du Contingent international Henry Reeve, n’a pas manqué de témoignages de gratitude de la part des habitants de cette région, dans le nord du pays.
La contre-révolution et ses médias, en toute mauvaise foi, ne supportent pas autant de fraternité et n’en comprennent pas le sens. Ils cherchent à tout prix à empêcher les pays de faire appel à Cuba et, pour ce faire, ils tentent d’occulter la qualité professionnelle et l'intégrité des médecins cubains. Ils les attaquent, alors que dans le même temps s’élève la demande internationale de mettre fin au blocus, une politique que l'empire poursuit maintenant avec plus de rage. Le monde s’interroge sur la raison d’une telle haine envers la Révolution cubaine de la part du gouvernement des États-Unis.
Or, malgré la politique de l'empire, la réalité est indéniable. Cuba compte 9 médecins pour 1 000 habitants, un luxe presque exclusif, et comme si cela ne suffisait pas, au mois de juillet prochain, elle en diplômera 9 000 de plus. Elle compte 84 000 infirmières et 34 000 étudiants en sciences d’infirmerie et en technologies de la santé, une force professionnelle à la disposition de sa population.
Alors que le blocus tue des peuples, Cuba sauve des vies. Il y a désormais 20 brigades Henry Reeve (425 médecins, 722 infirmières, 50 techniciens), qui se battent pour sauver la vie de ceux qui ont été touchés par la COVID-19.
Un ami de la Révolution a donné ce lundi une réponse catégorique : « Il faut être très misérable pour défendre le régime de sanctions contre l'Île en ce moment, ou pour la critiquer face à tous les éloges que l'attitude solidaire de Cuba suscite au niveau international avec l'envoi de brigades dans différentes parties du monde, y compris dans des pays européens. »
C'est le sentiment de frustration d'un ennemi qui ne pardonne pas l'honneur d'un peuple insoumis, capable de partager le peu qu'il a avec d’autres habitants de la planète, qu’ils soient pauvres ou riches, et de défendre son indépendance avec un courage admirable, comme il l'a fait en avril 1961 sur les sables de Playa Giron.
source : http://fr.granma.cu/cuba/2020-04-14/cuba-partage-ce-quelle-a-et-donne-la-vie