Le blocus comme crime contre l'humanité : l'État vénézuélien devant la Cour pénale internationale | Par Gisela Jimenez
La loi 113-278 du Congrès américain et le décret du président Barack Obama en 2015 (prolongé par Donald Trump) déclarant que notre pays est "une menace inhabituelle et extraordinaire" ont servi de cadre à des actions qui se traduisent par un blocus économique et financier criminel contre la population vénézuélienne, violant les droits de l'homme de tous, ce qui empêche l'exercice du droit à la santé, à l'alimentation et à l'accès aux biens et services de base.
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé devant la Cour pénale internationale, et devant le monde entier, la configuration du crime contre l'humanité envisagé dans son statut, par l'administration du président américain Donald Trump contre le peuple vénézuélien, par l'application de mesures coercitives unilatérales au pays, en violation du droit international, qui se traduisent par une escalade de mesures économiques et financières qui restreignent et entravent la garantie des droits de l'homme de toute la population, en violant le droit à la vie, à la santé et à l'alimentation de larges majorités.
La population vénézuélienne résiste quotidiennement aux attaques générées par l'application de ces mesures arbitraires, avec un haut degré de conscience et d'engagement envers le pays, ce qui permettra à cette action initiée par le gouvernement national de permettre que justice soit faite et que les biens et ressources financières indûment appropriés par la dépossession qui empêche la normalisation de la vie de la population soient rendus au pays.
L'écart d'inégalité sociale résultant du blocus économique et financier sur l'exercice des droits de l'homme a un impact négatif sur la vie de la population. Il est nécessaire de souligner que les avancées importantes qui ont situé l'agenda stratégique des justifications structurelles, sont revenues à une lutte élémentaire pour la survie, pour les droits et les services de base, qui rend impossible d'importantes conquêtes, en violant les droits de l'homme des Vénézuéliens dans toutes les étapes du cycle de vie.
Le procès intenté par le gouvernement vénézuélien devant la Cour pénale internationale contre l'administration de Donald Trump pour crimes contre l'humanité montre au monde que nous sommes victimes de lois extraterritoriales et d'une tentative d'extermination de la population civile. Ce procès contre les États-Unis est une première, et il a un impact du point de vue des droits de l'homme car il montre, par le biais d'un renvoi, le crime qui a été perpétré contre le pays. La Cour devrait admettre le procès pour ces crimes qui ont été commis contre le peuple vénézuélien et ordonner que le blocus criminel contre le Venezuela soit immédiatement levé.
Le peuple du Venezuela est un peuple de paix qui souhaite résoudre les différends entre les Vénézuéliens, par le dialogue et la coexistence pacifique, dans le cadre démocratique et dans le respect de la Constitution. Nous exigeons le respect du droit des Vénézuéliens à décider librement et souverainement de leur destin, ainsi que du modèle politique, économique et social qu'ils ont décidé de se donner dans le cadre des garanties démocratiques.
source : http://mppre.gob.ve/opinion/bloqueo-delito-lesa-humanidad-venezuela-corte-penal-internacional/