
Le mouvement social chilien rejette le programme du gouvernement en matière de sécurité
Santiago du Chili, le 5 décembre (Prensa Latina) La Table pour l'unité sociale, qui dirige le vaste mouvement populaire au Chili, a critiqué aujourd'hui les initiatives législatives du gouvernement en matière de sécurité pour avoir cherché à réprimer les manifestations sociales.
La veille, la Chambre des députés avait approuvé à une large majorité un projet de loi contre le licenciement qui, de l'avis de la Table pour l'unité sociale, criminalise la protestation sociale.
Dans un communiqué, la Table sur l'unité sociale souligne que cette initiative sanctionne par des arrêts de travail d'emprisonnement dans des activités qui interrompent les services publics, le droit à l'autodéfense contre la répression policière, l'interruption de la circulation, la saisie de terrains, de bâtiments et toutes formes de revendications territoriales.
Le texte rappelle que le projet de loi a été approuvé en général par 127 voix pour, 7 contre et 13 abstentions, principalement des partis commun et communiste, et met en garde que " les partis d'opposition et en particulier le parlement ne comprennent toujours pas l'ampleur de la crise et sans prendre en charge l'épidémie et la demande sociale ".
Il trouve incompréhensible que, bien que le mouvement social leur ait demandé de rejeter le programme législatif et les projets d'un gouvernement avec moins de 10% d'approbation, ils continuent à voter et à approuver leurs projets, en l'occurrence ceux qui tendent à criminaliser la protestation et les organisations sociales.
Unidad Social, qui regroupe plus de 200 organisations, a considéré que l'approbation de ce projet est une continuation de la déclaration de guerre faite par le Président Sebastián Piñera et a déclaré qu'il défend le " droit de manifester, de désobéir civilement et, comme établi par les conventions internationales, notre droit de grève.
Le communiqué appelle au rejet de l'agenda répressif et à l'arrêt de son traitement par le gouvernement, la droite et une partie de l'opposition, ainsi qu'à la poursuite de la mobilisation et de la promotion de l'initiative populaire de l'Assemblée constituante souveraine, parité et plurinationale et de l'Agenda social des transformations urgentes.
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