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PCF : Le triomphe d'Evo est inacceptable pour la droite raciste
Paris, 11 novembre (PL) Un nouveau triomphe aux urnes du président bolivien Evo Morales était inacceptable pour la droite raciste et la bourgeoisie, qui ne veulent pas la distribution de la richesse, a averti aujourd'hui le dirigeant communiste français Fabien Roussel.
Dans une déclaration sur la démission du président d'origine aymara, annoncée hier pour éviter un bain de sang, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a précisé que les heures dramatiques du pays sud américain sont la responsabilité des ennemis de la prospérité économique inclusive et du refondation démocratique.
Il s'agit d'un conflit de classes exacerbé, d'un racisme débridé et d'une opposition furieuse au système multinational de redistribution des richesses et de conquête de la souveraineté nationale, a déclaré le député, qui a souligné hier soir sur Twitter que la situation en Bolivie était qualifiée de "coup d'État militaire".
Selon M. Roussel, le prétexte de la fraude électorale lors des élections du 20 octobre, au cours desquelles M. Morales a battu l'opposition, est une erreur de droite avec le soutien des États-Unis.
D'abord, elle n'a pas accepté son échec aux urnes, puis a ignoré l'invitation au dialogue et l'appel à de nouvelles élections, a-t-il dit.
Pour le dirigeant communiste, il n'y a aucun doute sur ce qui se passe en Bolivie, la détermination à ne pas accepter le vote des indigènes par " une bourgeoisie, majoritairement blanche, et des secteurs de la classe moyenne qui ont laissé la misère pour la politique de Morales lui-même.
La violence n'y est pas spontanée, les groupes paramilitaires ont imposé un règne de terreur, avec des attaques contre les élus, la persécution des populations indigènes, des incendies de maisons et des attaques contre la famille du président, a-t-il dit.
Dans sa déclaration, M. Roussel a réitéré les motivations du dirigeant bolivien en annonçant sa démission, qui ne sont rien d'autre que d'éviter les effusions de sang : " Y avait-il une autre solution ?
Le secrétaire national du PCF a souligné les changements avec l'arrivée au pouvoir de Morales en 2005, dans un pays marqué par les dictatures, les violations des droits humains, l'inflation, la corruption et le trafic de drogue, entre autres maux.
Roussel a exigé la fin de la violence en Bolivie et le respect de la vie et de la dignité de tous ses habitants.
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