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Parti communiste d'Uruguay : déclaration à six jours des élections du 24 novembre
20/11/19 16H05
Uruguay, Es Amérique du Sud Partis communistes et ouvriers
Six jours avant qu'un moment clé où deux projets de pays et le gouvernement de notre Uruguay depuis 5 ans ne soient réglés, le Comité Exécutif National de notre PCU souhaite saluer et reconnaître toute la militance du Frente Amplista qui avec conviction, énergie et joie a conduit un dialogue respectueux avec notre peuple, construire une synthèse politique des conquêtes obtenues grâce à la lutte populaire et à l'action des gouvernements du Front Amplio, afin que les erreurs et les limites soient corrigées, et avancer, toujours avec la même sensibilité de répondre aux besoins des grandes majorités nationales et populaires, comme disait Artigas, afin que "les plus malheureux soient les plus privilégiés".
2) Exhorter tout le militantisme de notre Frente Amplio et des différentes organisations et personnalités qui soutiennent la candidature de Daniel Martínez et Graciela Villar, à donner un effort supplémentaire, avec lequel nous nous engageons, à tout laisser sur le terrain, afin que chaque conscience et chaque cœur de notre peuple vote en faveur de leurs droits et intérêts, pour avancer sur le chemin de la croissance avec égalité et plus de liberté, bref pour défendre la démocratie qui nous a tant sacrifiée et combattue.
3) Notre République, et chacun d'entre nous, décide ce dimanche entre deux projets de pays. Le projet ultra néolibéral, concentrant et excluant, encadré dans la candidature de Lacalle Pou et de la coalition conservatrice, qui va à l'encontre des droits acquis par les travailleurs sous les trois gouvernements du Front Amplio, et l'autre encadré dans la candidature de Daniel Martínez et Graciela Villar, qui permet de continuer à transformer le pays en faveur des grandes majorités et à avancer en démocratie. C'est ce qui est en jeu.
4) Nous sommes confrontés à la proposition réparatrice, qui exprime dans notre pays la contre-offensive de l'impérialisme américain, des classes dirigeantes et de la droite continentale, qui se manifeste aujourd'hui clairement dans le maintien au Chili d'un modèle de concentration et d'exclusion, soutenu par une répression féroce du gouvernement Piñera ; et tout particulièrement en Bolivie avec le coup d'état contre le peuple et Evo Morales qui piétine la démocratie et réprime brutalement les secteurs populaires. Mais les peuples résistent, au Chili, en Bolivie et dans tout le continent, conquérant la liberté de Lula, vainquant le macrisme et ouvrant une perspective de progrès en Argentine.
5) Il reste six jours pour écouter notre peuple et convaincre, avec arguments, humilité et engagement. Nous faisons confiance à notre peuple, à l'histoire, au présent et à l'avenir. Tout reste à décider, tout dépend de l'effort militant et de la lutte par vote dans tous les coins du pays. Chaque coin, chaque place, chaque foire, chaque centre de travail, chaque coin du pays, en ville et à la campagne. Défendre l'espoir d'avancer vers un Uruguay plus juste, avec notre peuple, avec le Frente Amplio. Nous revenons à Artigas, le vrai, celui des causes populaires, pour dire avec conviction : "Nous ne pouvons attendre que de nous-mêmes".
Montevideo, le 18 novembre 2019
Comité exécutif national
Parti communiste de l'Uruguay