Les États-Unis maintiennent leur hostilité à l'égard du Nicaragua avec de nouvelles sanctions
Washington, le 7 novembre (Prensa Latina) - Le gouvernement américain a sanctionné aujourd'hui trois responsables nicaraguayens dans le cadre d'une nouvelle politique agressive à l'égard du pays d'Amérique centrale et de l'exécutif du président Daniel Ortega.
Selon la justification du département du Trésor américain pour cette mesure unilatérale, les personnes punies se seraient rendues coupables de violations des droits de l'homme et de corruption.
Les personnes concernées par cette entité sont le directeur adjoint de la Police nationale, Ramón Avellán, le président par intérim du Conseil électoral suprême, Lumberto Campbell, et le directeur de l'Institut nicaraguayen de sécurité sociale, Roberto López.
En raison des sanctions imposées précédemment à d'autres fonctionnaires, dont le vice-président Rosario Murillo, les avoirs éventuels des personnes sanctionnées en vertu de la juridiction américaine sont gelés, directement et indirectement.
Ils seront également empêchés de faire des affaires avec des citoyens et des entités des États-Unis.
A plusieurs reprises, les autorités de Managua ont dénoncé le fait que Washington cherche à mettre fin au gouvernement d'Ortega et alloue des ressources financières pour promouvoir et développer des manifestations violentes.
John Bolton, alors conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a annoncé le 17 avril dernier des sanctions contre Banco Corporativo S.A. de Nicaragua.
Par ailleurs, l'ancien conseiller du président Donald Trump, qui a réitéré l'hostilité manifestée contre ce pays, le Venezuela et Cuba, en novembre 2018 à Miami, en Floride, a annoncé dans le même scénario que Washington punirait également le conseiller en investissement du gouvernement du Nicaragua, Laureano Ortega.
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