Le nombre de victimes de la répression en Bolivie est passé à 24, dénonce Evo Morales.
Photo : Twitter @evoespueblo
Mexique, 16 novembre (Prensa Latina) Le nombre de morts en Bolivie est passé à 24 en raison de la répression par la police militaire de ceux qui s'opposent au coup d'Etat, a annoncé aujourd'hui l'ancien président Evo Morales sur les réseaux sociaux.
Exilé au Mexique sous la menace de mort après le coup d'État sanglant qui s'est produit à l'ambassade des États-Unis à La Paz, comme il l'a dénoncé à plusieurs reprises, Morales twitte que " pendant que le peuple humble réclame la paix et le dialogue, le régime de fait de (Luis Fernando) Camacho, (Carlos) Mesa et (Jeanine) Añez, réprime avec ses tanks et ses fusils ".
Depuis son autombramiento, il a dénoncé, 24 morts, hier, 12 à Sacaba. Tous les frères indigènes. C'est la véritable dictature qui massacre sans pitié, a-t-il dit dans son récit @evoespueblo.
L'ex-président compare ce qui se passe en Bolivie actuelle avec l'époque du joug espagnol. Le 15/XI/1781, le joug espagnol exécute Tupac Katari pour avoir demandé la liberté. Le 15/XI/2001, Tuto Quiroga a assassiné trois cultivateurs de coca pour avoir revendiqué leur souveraineté. Hier, 15/XI/19, la dictature de Mesa, Camacho et Áñez a tué 12 frères pour exiger la démocratie. L'histoire se répète ", a-t-il dit.
Dans un autre tuit du même récit, il a exprimé que " les auteurs du #GolpeDeEstadoEnBolivia gouvernent par décrets, sans le législatif et soutenus par des armes et des baïonnettes de la police et des forces armées. Ils ont promulgué un SD qui soustrait l'institution militaire à sa responsabilité pénale. C'est une carte blanche d'impunité que de massacrer le peuple", a-t-il dénoncé.
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