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Le Groupe de Puebla exige le respect de l'intégrité physique d'Evo
Buenos Aires, le 10 novembre (Prensa Latina) Les membres du Groupe Puebla ont exigé aujourd'hui le respect de l'intégrité physique du Président bolivien Evo Morales et des membres de son gouvernement, après avoir qualifié d'inacceptable la violence dont beaucoup ont déjà été victimes.
Dans une déclaration retentissante, cet organe dirigé par plusieurs anciens présidents et personnalités politiques de 12 pays, qui ont clôturé ici leur deuxième réunion, ont exprimé leur solidarité avec Morales et ses fonctionnaires, qui ont promu des politiques publiques d'inclusion sociale, de réduction de la pauvreté et des inégalités, et de participation citoyenne.
Nous exprimons notre solidarité avec le peuple bolivien en ces heures de souffrance et exigeons la continuité d'un processus électoral transparent et sans restriction, tout en exigeant que les organes internationaux des droits de l'homme garantissent la clarification des actes de violence, le jugement et la punition des responsables.
Dans leur appel, les membres du Groupe ont déclaré qu'une fois de plus, la Constitution et l'état de droit de la Bolivie avaient été violés, interrompant un mandat constitutionnel, et que les graves événements de ces derniers jours s'étaient intensifiés dans ce pays.
Les forces d'opposition ont déclenché des mobilisations politiques accompagnées d'actes de violence, d'humiliation des autorités démocratiquement élues, d'invasion, de pillage et d'incendie de maisons, d'enlèvements et de menaces de parents pour perpétrer un coup d'État et forcer la démission du président Evo Morales, ont-ils ajouté.
Ils ont également souligné que toutes les initiatives de dialogue et de négociation proposées par le gouvernement Morales ont été rejetées.
L'opposition a opté pour l'intransigeance, la radicalisation et la rupture démocratique, ouvrant un précédent sérieux d'un nouveau coup d'Etat dans la longue histoire des interruptions démocratiques dans le pays ", ont-ils souligné.
Le Groupe Puebla a fait remarquer que le comportement illégal et irresponsable des forces de police et des forces armées qui ont accompagné le coup d'État était particulièrement grave.
Le document a été signé par l'un des promoteurs de ce mécanisme d'intégration, l'ancien candidat présidentiel chilien Marco Enríquez-Ominami, l'ancien ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, la députée chilienne Karol Cariola et l'ancienne candidate présidentielle colombienne Clara López, entre autres.
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