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Santiago du Chili, 5 novembre (Prensa Latina) Après un super lundi avec des milliers de personnes dans les rues et de fortes émeutes, la mobilisation populaire se poursuit pendant que le gouvernement tente de calmer le mécontentement social par des mesures peu profondes.
Pour cette semaine, l'appel à poursuivre les conseils populaires dans les quartiers et les institutions pour débattre de la situation nationale et proposer des solutions à la crise est maintenue et à laquelle plus de 15 mille personnes ont déjà participé, selon la Table de l'unité sociale.
Cette façon de canaliser la protestation et les aspirations sociales sera maintenue jusqu'au 7 novembre pour recueillir les propositions de ces rencontres et les présenter aux autorités du pays.
Des travailleurs, des femmes, des jeunes, des résidents, des professionnels, des universitaires, des étudiants, des autochtones, des adultes plus âgés, des jeunes et même des enfants participent à ces réunions, faisant spontanément entendre leur voix sur les questions les plus diverses qui concernent la société chilienne aujourd'hui.
Selon ce qui a été rapporté par la table de l'unité sociale et les médias, parmi les propositions ont prévalu celles liées à l'établissement d'une nouvelle Constitution, les augmentations de salaire et de pension, les améliorations dans l'éducation et la santé, parmi beaucoup d'autres aspects.
Les promoteurs des conseils ont insisté pour se différencier du dialogue social que l'exécutif de Sebastián Piñera entend promouvoir, puisqu'il ne cherche que des accords avec les partis politiques, alors qu'il a mis de côté tout contact avec le mouvement social qui a mené les multiples manifestations qui ont déjà 19 jours.
Le président de la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), Bárbara Figueroa, a souligné que, contrairement à ce que propose le gouvernement, les conseils ont indiqué très clairement ce que les Chiliens veulent et qu'ils ont à voir avec les niveaux d'abus, les besoins non satisfaits, les devoirs et droits de la société et l'État avec les citoyens, et les garanties pour tous afin d'éviter les inégalités.
Pour sa part, le secrétaire général de la CUT, Norberto Díaz, a annoncé dans un entretien de presse que les mobilisations se poursuivront devant un gouvernement qui insiste sur son refus du dialogue.
Il a insisté sur le fait que le mouvement syndical se battra pour arrêter l'agenda législatif du gouvernement, qui a été dépassé par la mobilisation populaire et qui manque de questions d'une importance énorme telles que la modification de la Constitution par une Assemblée constituante.
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