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La Chine est déterminée à mettre fin à la violence et à l'intrusion à Hong Kong, déclare Xi
Brasilia, 15 novembre (Presse latine) Le Président Xi Jinping a souligné la détermination de la Chine à mettre fin à la violence croissante qui sévit aujourd'hui à Hong Kong (Sud) et à combattre l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures.
Dans un discours prononcé dans la capitale à l'issue du forum Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui a fermé ses rideaux, le président a redoublé d'efforts pour rétablir la tranquillité dans la région administrative spéciale et y a défini la question comme " la tâche la plus pressante ".
La poursuite d'activités violentes et radicales à Hong Kong constitue un grave abus de la loi et de l'ordre social, perturbe la stabilité et la prospérité et remet en question la politique d'un pays, deux systèmes ", a-t-il déclaré.
Xi a réitéré son ferme soutien aux mesures prises par la directrice générale du territoire, Carrie Lam, la police et la justice pour faire face à la crise et punir les actes criminels.
Il a également rappelé que la Chine est déterminée à protéger sa souveraineté et sa sécurité nationale et qu'elle s'opposera à toute influence extérieure sur la question de Hong Kong.
C'est la deuxième fois en dix jours que le président se prononce publiquement sur les événements de la soi-disant Perle de l'Est, scène d'une recrudescence des actes violents dans le cadre des manifestations qui ont éclaté il y a cinq mois.
De l'avis des analystes et des médias chinois, Xi a élevé le ton de ses propos et a ainsi envoyé un message clair avec la position de la Chine aux forces étrangères qui insistent pour alimenter le bouleversement.
Hong Kong connaît une radicalisation des révoltes depuis une semaine maintenant, et lundi a été l'un des pires jours avec des coups de feu et des brûlures sur un homme.
Plusieurs voix considèrent que la crise est entrée dans une nouvelle phase où les actions extrémistes sont ramifiées et le territoire est poussé vers un effondrement total avec quatre jours consécutifs de paralysie dans sa vie socio-économique.
La situation a forcé la suspension de tout enseignement jusqu'au dimanche dans les écoles maternelles, primaires et secondaires, tandis que trois universités ont annulé les cours pendant tout le semestre et les enseigneront par Internet après la fuite des étudiants et des enseignants parce que les protestations sont arrivées sur les terrains des maisons des études.
Des groupes radicaux ont occupé les centres universitaires, les ont transformés en zones de guerre et ont confronté la police avec des flèches, des catapultes, des bombes Molotov et autres objets contondants.
En outre, les barricades, la destruction des infrastructures et le blocage des rues, des avenues et des voies de transport public persistent, les centres de santé ne traitent que les cas d'urgence et de nombreuses succursales bancaires ferment leurs portes.
De même, les incendies se poursuivent dans les magasins et autres commerces liés à la Chine continentale.
Selon les informations officielles, les derniers épisodes ont laissé au moins 70 personnes hospitalisées dans des conditions critiques, dont un homme âgé battu alors qu'il tentait de nettoyer des débris.
Face à ce scénario, le gouvernement local a renforcé les commandements de la police avec 100 membres du Département des services correctionnels, bien formés aux opérations d'émeute et d'urgence.
Les officiers seront déployés temporairement et dans le cadre d'un projet pilote sous la garde des institutions gouvernementales, mais il n'est pas exclu que leur nombre augmente pour alléger le fardeau des agents en uniforme à mesure que la situation évolue.
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