Evo Morales et Linera, nouveaux membres du Groupe Puebla
Buenos Aires, 14 novembre (Prensa Latina) Le Groupe Puebla, fondé par 32 dirigeants de 12 pays, compte désormais de nouveaux membres, dont le président bolivien démissionnaire Evo Morales, son vice-président démissionnaire Álvaro García Linera et son ancien président panaméen Martín Torrijos.
A quelques jours de la fin de la deuxième édition de la rencontre, ce mécanisme formé par plusieurs personnalités politiques, unies par des progressistes et des visions différentes à la recherche d'un continent plus égalitaire, continue à gagner du terrain et s'affirme comme un bloc qui prône l'unité intercontinentale.
Selon une note du Groupe publiée sur son site Internet, outre Morales, qui a été victime dimanche dernier, lors de la clôture de l'événement à Buenos Aires, d'un coup d'Etat immédiatement répudié par le Groupe.
Evo et Linera sont officiellement entrés dans cet espace après leur arrivée au Mexique, où ils ont reçu l'asile politique. L'ancienne candidate à la présidence du Pérou, Verónika Mendoza, a également rejoint le groupe.
Ainsi, avec l'arrivée de Torrijos, le groupe compte désormais neuf anciens présidents dans ses rangs. Les plus récents sont les anciens chefs d'État du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva et Dilma Rousseff, et son homologue uruguayen, José Mujica, a déclaré la note.
En outre, Fernando Lugo, ancien président du Paraguay, et Ernesto Samper, Leonel Fernández, Rafael Correa et José Luis Rodríguez Zapatero, anciens présidents de la Colombie, de la République dominicaine, de l'Équateur et de l'Espagne, figurent dans ce mécanisme.
Avec ces nouvelles incorporations, il y a 36 dirigeants progressistes d'Amérique latine et d'Europe, qui coïncideront en 2020 dans une troisième réunion internationale avec le siège en Colombie.
Fondé en juin dernier dans la ville mexicaine de Puebla, d'où son nom, le Groupe se réunit tous les six mois et compte parmi ses pères fondateurs Marco Enríquez-Ominami, ancien candidat à la présidence du Chili, et Alberto Fernández, président élu argentin.
Participeront également à l'événement le candidat uruguayen à la présidence Daniel Martínez, plusieurs anciens ministres, anciens députés, juristes, dont l'ancien secrétaire de l'Organisation des États américains Jose ? Miguel Insulza et l'ex-candidate colombienne Clara López.
Selon ses créateurs, le Groupe progressiste latino-américain est né comme un espace de réflexion et d'échange politique en Amérique latine, respectant les préférences politiques de chaque participant.
Son objectif est d'analyser les défis communs et d'esquisser des initiatives communes pour le développement intégral de nos peuples.
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