
Evo Morales dénonce le siège militaire de la place Murillo de La Paz, en Bolivie
Mexique, 19 novembre (Prensa Latina) Evo Morales, de son asile au Mexique, a dénoncé aujourd'hui que la Plaza Murillo dans le centre de La Paz, est entourée de chars militaires.
Nous dénonçons à la communauté internationale le fait que, dans l'ancien style des dictatures, la place Murillo est entourée de chars militaires ", a-t-il écrit dans son compte Twitter.
Il a ajouté que " le gouvernement putschiste de Mesa, Camacho et Áñez a un plan pour fermer l'Assemblée législative plurinationale. #"Coup d'Etat de Bolivie.
Après le coup d'Etat contre Evo Morales le 10 novembre, plusieurs secteurs, principalement des paysans, des indigènes, des enseignants et des femmes, ont entamé des journées intenses de mobilisation pour exiger la démission du gouvernement de facto dirigé par Jeanine Añez.
Barrages routiers, vigiles, marches et mairies sont quelques-unes des formes de protestation, dont plusieurs sont réprimées par l'armée et la police.
La présidente autoproclamée a signé un décret qui exempte de responsabilité pénale les militaires déployés contre les mobilisations.
Le personnel des Forces armées qui participe aux opérations de rétablissement de l'ordre intérieur et de la stabilité publique sera exonéré de toute responsabilité pénale lorsque, conformément à ses fonctions constitutionnelles, il agit en légitime défense ou dans un état de nécessité", dit-elle.
L'ordre a été promulgué vendredi, le même jour qu'au moins neuf manifestants sont morts aux mains d'uniformes lors d'une confrontation dans une zone de culture de coca près de la ville de Cochabamba.
De même, selon l'agence de presse Fides, avant le départ des voitures au GPL et aux réservoirs de carburant de l'usine de Senkata dans la ville d'El Alto, en route vers La Paz, les manifestants ont tenté de s'opposer, mais ont été dispersés par la police qui a utilisé des agents chimiques.
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