Des dirigeants du monde condamnent le coup d'État en Bolivie

Des dirigeants du monde condamnent le coup d'État en Bolivie
À la suite du coup d'État de dimanche en Bolivie, les dirigeants du monde entier ont exprimé leur condamnation des événements survenus dans ce pays andin.

Auteur: Enrique Moreno Gimeranez | internet@granma.cu

11 novembre 2019 13:11:18

À la suite du coup d'État de dimanche en Bolivie, les dirigeants du monde entier ont exprimé leur condamnation des événements survenus dans ce pays andin.

Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, a signalé dans son compte Twitter : « Nous condamnons catégoriquement le coup d'État perpétré contre notre frère le président @evoespueblo. Nous, les mouvements sociaux et politiques du monde, nous déclarons en mobilisation pour exiger la préservation de la vie des peuples autochtones boliviens victimes du racisme. »

Pour sa part, l’ancien président brésilien et leader du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a écrit sur ce réseau social : « Je viens d'apprendre qu'il y a eu un coup d'État en Bolivie et que le camarade @evoespueblo a dû démissionner. Il est regrettable que l'Amérique latine ait une élite économique qui ne sache pas vivre avec la démocratie et l'inclusion sociale des plus pauvres. »

Par ailleurs, la dirigeante colombien Piedad Cordoba a averti que : « Ce qui s’est passé en Bolivie est un coup d'État perpétré contre un président élu. Avec une vague de violence, ils forcent Evo Morales à démissionner. Soyons clairs ! Ce qui les intéresse, c’est l'étain, l'argent, le cuivre et toutes les richesses minières de la Bolivie. Le FMI reviendra, les privatisations élimineront les subventions ! »

Le ministre cubain des Relations extérieures Bruno Rodriguez a été l'un des premiers à exprimer la condamnation de La Havane devant la situation en Bolivie, et il a fait part de la solidarité de l'Île avec le président, après avoir appelé à une « mobilisation mondiale pour la vie et la liberté d'Evo ».

Par ailleurs, la dirigeante du parti Morena, au Mexique, Yeidckol Polevnsky, a estimé que les événements survenus en Bolivie constituent un « coup dur pour la démocratie en Amérique latine » et un précédent pour un « retour à la violence ». « Nous exigeons le respect de la vie, de la liberté et de l'intégrité des Boliviens », a-t-elle ajouté.

Le ministère colombien des Affaires étrangères a publié un communiqué officiel demandant l'accompagnement de la communauté internationale pour « un processus de transition pacifique », ainsi qu’une réunion d'urgence du Conseil permanent de l'Organisation des États américains (OEA) pour procéder à une analyse des événements.

Pour sa part, l'actuel président brésilien, Jair Bolsonaro, a assuré que la démission de Morales était le résultat des « dénonciations de fraude électorale », il a donc estimé que cette démission constituait une « leçon » sur la nécessité « de compter les votes qui peuvent être contrôlés ».

Le ministère argentin des Affaires étrangères s'est prononcé pour l’acceptation du rapport de l'OEA, qui avait appelé à la tenue de nouvelles élections, et a exprimé son souhait que le nouveau scrutin se tienne « avec toutes les garanties de liberté et de transparence ».

source:  http://fr.granma.cu/mundo/2019-11-11/des-dirigeants-du-monde-condamnent-le-coup-detat-en-bolivie