
Cuba rejette les mensonges des États-Unis dans l'imposition du blocus de l'île
Nations Unies, 7 novembre (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a rejeté aujourd'hui les mensonges utilisés par les Etats-Unis pour imposer le blocus contre son pays, et nié que cette politique soit destinée à bénéficier au peuple de l'île.
S'exprimant dans le débat de l'Assemblée générale de l'ONU sur la résolution présentée chaque année par la nation des Caraïbes pour condamner ce siège, il a souligné que, année après année, la délégation américaine dans ce forum exprime, avec beaucoup de cynisme, que son gouvernement soutient le peuple cubain.
Peut-on croire une telle déclaration, a interrogé le ministre des Affaires étrangères, et a accusé l'administration américaine de mentir et de falsifier les données "sur les licences présumées pour des opérations de vente de médicaments et de nourriture à Cuba, qui ne se réalisent que très difficilement".
La délégation américaine devrait expliquer dans cette Assemblée les conditions qu'elle impose aux achats cubains : il n'y a pas d'accès aux crédits, ni officiels ni privés, il faut payer en liquide lorsque la marchandise arrive au port, les banques qui traitent nos transactions sont persécutées, les navires cubains ne peuvent être utilisés, a-t-il expliqué.
Qui fait le commerce dans le monde dans ces conditions, a ajouté le chef de la diplomatie cubaine, qui a exprimé que le modèle social cubain réussi et efficace assure à ses citoyens l'égalité des chances, l'équité et la justice sociale, malgré l'hostilité et la contrainte.
Dans son discours à l'organisation multilatérale, Rodriguez a mentionné des cas spécifiques de personnes qui, dans la plus grande des Antilles, sont directement touchées par le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington il y a presque 60 ans.
En conséquence de cette politique, Bryan Gómez Santisteban, 16 ans, et Leydis Posada Cañizares, 19 ans, n'ont pas d'endoprothèses extensibles (prothèses internes), mais des prothèses fixes, et doivent donc subir de fréquentes opérations pour les remplacer.
Rodriguez a souligné que l'impossibilité d'accéder à ces prothèses extensibles est due au fait qu'elles sont produites par la société américaine Stryker.
La clôture rend également impossible l'accès à de nouveaux médicaments pour le traitement du cancer, a ajouté le titre, qui a mentionné le cas de Mayra Lazus Roque, 57 ans, un patient atteint d'un cancer du rein, qui ne pouvait être traité avec le médicament optimal, Sunitinib, produit uniquement par la société américaine Pfizer.
Le blocus cause des dommages humanitaires incalculables, constitue une violation flagrante, massive et systématique des droits de l'homme, a fait remarquer le ministre cubain.
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