/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
Cuba dénonce les manœuvres des États-Unis avant le vote de l'ONU sur le blocus
Nations Unies, 4 novembre (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé aujourd'hui que les autorités américaines exercent des pressions et du chantage en vue du vote prochain sur la résolution demandant la fin du blocus américain.
De cette façon, a-t-il dit à la presse accréditée par l'ONU, ils veulent éroder la tendance des votes en faveur du projet présenté par Cuba à l'Assemblée générale des Nations Unies pour exiger la fin de ce siège économique, commercial et financier.
Loin de répondre à l'appel répété de l'écrasante majorité de la communauté internationale à mettre fin à cette politique, les États-Unis mènent une nouvelle manœuvre pour tenter de justifier sa continuité.
Selon le ministre cubain des Affaires étrangères, les pressions se sont concentrées surtout dans les pays d'Amérique latine.
Dans l'avant-dernière semaine d'octobre, les ambassades de quatre pays d'Amérique latine ont été convoquées à Washington par le département d'État afin d'obtenir leur vote contre le projet de résolution que Cuba présente chaque année devant l'Assemblée générale, a-t-il souligné.
Cette réunion s'ajoute aux efforts directs intenses déployés par les ambassades des États-Unis dans les capitales de six pays d'Amérique latine pour exercer des pressions en vue de modifier leur vote sur la résolution contre le blocus, a dit M. Rodriguez.
Le ministre des Affaires étrangères a également rejeté la façon grossière dont le gouvernement du président Donald Trump exécute diverses formes de conditionnement et de chantage pour la réalisation de ses objectifs de politique étrangère.
Après l'échec marqué de ses tentatives d'amendement du projet de résolution contre le blocus de Cuba en 2018, l'objectif des autorités américaines cette année est de réduire le nombre de voix en faveur de l'initiative.
Cuba sait que dans sa lutte contre le blocus, elle compte sur le soutien unanime des peuples latino-américains et espère qu'aucun gouvernement de la région ne se soumettra aux décisions anticubaines de Washington en tournant le dos à la volonté de leurs peuples respectifs, à l'opinion publique mondiale, au droit international et aux normes éthiques et judiciaires les plus élémentaires.
Cette semaine, l'Assemblée générale des Nations unies votera sur le projet de résolution appelant à mettre fin au blocus américain contre Cuba, qui bénéficie depuis 27 ans du soutien de la grande majorité de la communauté internationale.
Jusqu'à présent, le blocus américain contre Cuba semble être le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus prolongé appliqué contre un pays.
mv/ifb