
Cloc : Un autre coup d'Etat à l'ordre du jour anti-impérialiste
Écrit par Stefany Arias le 11/11/2019. Publié dans Actualités
Par ce communiqué, la Coordinadora Latinoamericana de Organizaciones del Campo (Cloc), membre de La Via Campesina, lance un appel pressant au monde et aux peuples de Notre Amérique latine et des Caraïbes pour condamner le coup d'État que l'extrême droite raciste et néofasciste a développé en Bolivie.
Cette attaque contre la démocratie a été dénoncée par le président Evo Morales, l'extrême droite a orchestré ce coup d'Etat avec le soutien de l'empire et incluant des groupes manipulés par les réseaux sociaux et les ressources économiques extérieures, le tout lié à un format déjà utilisé dans d'autres pays progressistes.
Une fois de plus, les forces obscures de l'extrême droite impérialiste, raciste et néo-fasciste ont fait irruption dans la tranquillité d'un peuple et de son gouvernement qui ont apporté beaucoup de développement et libéré son pays de la pauvreté. Ce coup d'Etat a utilisé le même format de haine, de crime et de violence que les nouveaux styles de coup d'Etat, son objectif est de mettre devant les transnationales et l'empire les richesses naturelles qu'il possède et dont les peuples ont pris soin pendant de nombreuses années.
Nous exigeons le respect et la sécurité des citoyens pour notre camarade Evo Morales, Président élu au premier tour par la Constitution, pour son cabinet et pour les autorités du gouvernement de l'État plurinational, et nous exigeons le respect pour ces peuples originaux qui ont vécu leurs meilleures œuvres de progrès et qui sont aujourd'hui attaqués par une oligarchie criminelle qui s'est jointe à plus de 500 ans de spoliation des biens communs et de persécution des peuples originaux qui vivent désormais en liberté.
Nous saluons les milliers de camarades qui, dans les rues de Bolivie, défendent leur peuple et empêchent les oligarques de reprendre le pouvoir et de réprimer leur peuple, qui exige aujourd'hui la paix et la stabilité.
Nous condamnons les forces et les institutions liées au gouvernement des États-Unis pour avoir mené le peuple à son pire désastre économique et à ses pires troubles afin de respecter ses quotas de pouvoir et de retourner à la dépossession de ses biens communs.
Non à la guerre, oui à la paix, la Bolivie mérite de vivre en démocratie, sans discrimination et non sous la militarisation et les ambitions de l'extrême droite.
Managua, Nicaragua, 10 novembre 2019
source : http://mppre.gob.ve/2019/11/11/cloc-golpe-estado-agenda-antiimperialista/