Cabello ratifie la volonté de lutter contre le paramilitarisme
Photo : @ConElMazoDando Caracas, 7 novembre (Prensa Latina) Le premier vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a ratifié aujourd'hui sa volonté de lutter contre le paramilitarisme que des secteurs de l'extrême droite vénézuélienne, menés par Juan Guaidó, comptent installer dans ce pays.
Du côté de la paix, nous refusons de permettre au Venezuela de devenir un territoire paramilitaire ", a souligné M. Cabello au cours de son programme Con el Mazo Dando, dans lequel il a souligné les liens entre la direction de l'opposition, dirigée par Guaidó -reconnu par les États-Unis et ses alliés comme président intérimaire de la nation - et le groupe colombien Los Rastrojos.
La veille, le ministre vénézuélien de la Communication, Jorge Rodríguez, avait montré des vidéos et des photos montrant les relations du député de l'opposition avec le groupe paramilitaire, ainsi qu'avec l'ancien président colombien Álvaro Uribe et le président actuel Iván Duque.
Se référant à la situation actuelle de la droite vénézuélienne, M. Cabello a déclaré qu'elle est à son comble, en raison du manque de capacité des dirigeants.
L'opposition n'a jamais été pire qu'aujourd'hui et cela a beaucoup à voir avec ceux qui la dirigent ", a-t-il déclaré au cours de son programme dans l'État vénézuélien de Táchira.
En ce sens, le protecteur de cet Etat, Fredy Bernal, a affirmé rester fidèle à sa mission de lutte contre les mafias dirigées par l'oligarchie colombienne pour préserver la paix dans la région.
A cet égard, il a expliqué que 73 paramilitaires ont été arrêtés cette année et que les systèmes de communication ont été démantelés dans les montagnes le long de la frontière avec la Colombie au cours des trois derniers mois.
Quand nous les battons, ils mutent, ils se camouflent et, malheureusement, la droite vénézuélienne fait partie de la mafia colombienne ; ce fut une bataille de résistance civilo-militaire ", a dit Bernal.
D'autre part, M. Cabello a déploré le silence entourant le massacre que le gouvernement de Jovenel Moïse attaque le peuple haïtien, qui continue à descendre dans la rue pour protester contre les politiques économiques et sociales mises en œuvre dans ce pays, avec le soutien des Etats-Unis.
Le premier vice-président du PSUV a dénoncé qu'après huit semaines de manifestations et plus de 60 morts, personne ne se prononce, ce pour quoi il a exhorté les gouvernements et les mouvements progressistes d'Amérique latine à défendre le peuple haïtien, victime de la répression du président Moïse, qu'il décrit comme une marionnette de l'impérialisme américain.
De même, il a dénoncé l'opposition bolivienne pour la tentative d'assassinat de la mairesse de la ville de Vinto, Patricia Arce, qui a été secourue par les forces de sécurité de ce pays, après avoir été enlevée et attaquée, dans le cadre des manifestations déclenchées par le mouvement d'opposition, après la réélection du président Evo Morales.
Pour gagner les élections, il faut des votes ; au Venezuela et en Amérique latine, les élections ont lieu avec le peuple ", a dit M. Cabello.
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