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Tegucigalpa, 20 octobre (Prensa Latina) Des forces politiques d’opposition honduriennes ont créé une coalition dans le but de destituer le président Juan Orlando Hernández, en raison de ses liens avec le trafic de drogue.
L’alliance est dirigée par l’ancien candidat à la présidence de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature, Salvador Nasralla, le président du Parti Libéral, Luis Zelaya, le coordonnateur du Parti de la Liberté et de la Refondation (Libre) et ancien président du Honduras, Manuel Zelaya (2006-2009).
Les trois dirigeants ont signé un manifeste samedi dans lequel ils se sont mis d’accord sur la planification de diverses actions comme des manifestations pluralistes dans toutes les régions du pays.
« Nous saluons la Coalition Nationale d’Opposition comme l’expression populaire pour vaincre la dictature corrompue et criminelle qui dirige le Honduras. Nous invitons toutes les organisations et tous les secteurs à se joindre à cet effort de sauvegarde de la dignité nationale », a déclaré aujourd’hui l’ancien président de la Banque Centrale Hugo Noé Pino.
Vendredi, un jury d’un tribunal fédéral du district sud de New York a déclaré Juan Antonio Hernandez, connu comme « Tony » et frère du président, coupable de trafic de drogue, port et usage d’armes et de falsifications aux autorités.
Pendant la procédure judiciaire engagée à son encontre, des procureurs et des témoins ont déclaré que l´actuel mandataire du pays d´Amérique Centrale avait reçu des fonds de la part de trafiquants de drogue pour financer ses campagnes électorales et acheter des voix de députés pour prendre la présidence du Congrès, puis ensuite du pays.
Après le verdict, l’ancien président Zelaya, victime d´un coup d´État en 2009, et de nombreuses voix dans le pays on demandé le départ immédiat de Hernandez du fauteuil présidentiel.
L’ancien président du Honduras a appelé aujourd’hui tous les secteurs de la société à intégrer la nouvelle coalition d’opposition au gouvernement de Juan Orlando Hernández.
Sur le compte Twitter officiel du Parti Libre, Zelaya a convoqué tous les acteurs des différents secteurs à faire partie du mouvement d’opposition dans le but d’unir leurs forces pour mettre fin à la crise institutionnelle que vit la nation centraméricaine depuis de nombreux mois.
'Nous appelons tous les secteurs, politiques, sociaux, économiques et commerciaux du pays, à rejoindre cette coalition d’unité contre la dictature pour sauver la patrie', a déclaré l’ancien dirigeant dans un communiqué.
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