Les centrales ouvrières argentines sur le point de fusionner à nouveau

Les centrales ouvrières argentines sur le point de fusionner à nouveau
Buenos Aires, 3 octobre (Prensa Latina) Dans un appel à l'union des forces du mouvement ouvrier, la Centrale des travailleurs d'Argentine (CTA) va diriger un congrès dans lequel elle va résoudre son probable unification avec la Confédération générale du travail (CGT).

Après 28 ans de différends, après sa séparation sous le gouvernement de Carlos Menem, le CTA, dirigé par son secrétaire général et député Hugo Yasky, organisera un événement au Microcentro de la ville de Lanús, à Buenos Aires, qui sera cloturé par le candidat présidentiel du Front de Todos, Alberto Fernández.

Lors de cette rencontre, à laquelle sera également convié le candidat de ce courant politique au poste de gouverneur de la province de Buenos Aires, l'ancien ministre de l'économie Axel Kicillof, les représentants du CTA devraient être enclins à unir leurs forces en ce moment crucial pour le pays, à trois semaines des élections présidentielles.

Du côté de la CGT, le leader du secteur des chauffeurs routiers, Hugo Moyano, et du secteur bancaire, Sergio Palazzo, ont été invités au Congrès.

Nous avons toujours dit que l'unité était la voie à suivre. Nous avons déjà obtenu un front électoral pour vaincre le macrisme. Nous allons maintenant vers l'unité du mouvement ouvrier, soulignait Yasky la veille dans son récit social sur Twitter.

Les secteurs qui composent le CTA chercheront en séance plénière la construction d'un mouvement ouvrier et d'un syndicalisme plus compact, dans l'esprit d'un Avenir uni.

Dans de récentes déclarations au journal Página 12, Yasky a déclaré qu'au Congrès, ils prendront des mesures pour réunifier le mouvement syndical et a ajouté que l'objectif est de renforcer le mouvement ouvrier après les attaques subies pendant le gouvernement de Mauricio Macri.

Il a ajouté que la raison pour laquelle les syndicats qui composent le CTA veulent rejoindre la CGT, près de 30 ans après sa rupture, répond à " l'Argentine qui a passé, celle des quatre années d'ajustement, celle qui a attaqué les travailleurs, celle qui a essayé d'avancer avec la réforme du travail, celle qui a privatisé la retraite, et celle qui a des taux de pauvreté proches de ceux des pays africains.

La CTA est née en 1991 après s'être détachée de la CGT sous la présidence de Menem et est composé de syndicats tels que la Confédération des travailleurs de l'éducation, l'Association des travailleurs de l'État, l'Association des travailleurs du métro et des prémétros et même l'Union argentine du cinéma.

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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=310008&SEO=centrales-obreras-argentinas-camino-a-volver-a-fusionarse