
25 oct. 2019 - 10:33:03 | Affiché par : Francelis Penuela
Photo : Mippci
MPPRE
Le Président Nicolás Maduro a exhorté les 120 États membres du Mouvement des pays non alignés (Mnoal) à faire preuve de solidarité et à reconnaître le triomphe électoral d'Evo Morales dimanche dernier, en réponse au programme violent déclenché par les autorités nationales et internationales dès l'annonce des résultats électoraux en Bolivie.
Lors de son discours au XVIIIe Sommet de Mnoal, tenu en Azerbaïdjan, il a exprimé que " l'un des moyens de rendre efficace la force de notre Mouvement est de reconnaître la légitimité du triomphe d'Evo Morales contre les forces colonialistes qui cherchent à ignorer la grande majorité du peuple bolivien qui s'est exprimé lors des élections.
Il a également ratifié la solidarité du Gouvernement bolivarien avec la nation bolivienne, tout en soulignant qu'il s'agit du même scénario appliqué au Venezuela pour générer la violence et modifier la paix du peuple.
"Notre solidarité pour le peuple bolivien et en particulier pour notre frère le Président Evo Morales Ayma, qui, bien qu'ayant été réélu pour un nouveau mandat, fait face aujourd'hui à une campagne de déstabilisation et à un coup d'Etat, appuyé de l'extérieur, pour ignorer la volonté souveraine du peuple bolivien. (...) est ce qui est promu aujourd'hui contre la Bolivie et le président Evo Morales : un coup d'État et l'ignorance de la volonté populaire exprimée dans des élections libres", a déclaré le président vénézuélien.
Solidarité avec les pays victimes de l'impérialisme
Dans ses paroles, le Dignitaire a également envoyé un message d'encouragement aux pays victimes de la guerre multiforme menée par les pays impériaux contre les nations souveraines.
"L'un des principes directeurs du Mouvement est l'expression du respect, de l'amitié et de la paix entre les États. Nous saisissons cette occasion pour réitérer notre solidarité inébranlable avec le peuple héroïque palestinien et portoricain, ainsi qu'avec nos frères en République démocratique de Corée, à Cuba, en Iran, au Nicaragua, en Syrie et au Zimbabwe, qui sont aujourd'hui, comme le Venezuela, confrontés aux effets de l'adoption illégale et de l'application de mesures coercitives unilatérales " a-t-il souligné.