Le Comité de solidarité européen rejette le feu vert de l'Union européenne à des sanctions contre le Nicaragua
L'organisation, solidaire de la Révolution sandiniste, rejette les nouvelles intentions d'action politique et de déstabilisation que ces mesures possèdent.
LA VOIX DU SANDINISME | 19/10/2019
Le Comité européen de solidarité avec la révolution populaire sandiniste a publié samedi un communiqué dans lequel il rejette l'action politique et médiatique du Conseil de l'Union européenne qui propose l'instauration d'un régime de sanctions contre le Nicaragua.
La mesure est fondée sur les événements survenus en 2018, alléguant que dans la tentative de coup d'État, les victimes ont été causées par le gouvernement, alors qu'il existe des preuves et des rapports prouvant le contraire.
Le document condamne les intentions interventionnistes des États-Unis, les intentions déstabilisatrices de ces sanctions et propose la reconnaissance des pays d'Amérique latine et surtout du Nicaragua, dont le gouvernement se consacre au maintien de la paix, de la souveraineté et de la prospérité de son peuple.
Voici le texte intégral du communiqué :
COMITÉ EUROPÉEN DE SOLIDARITÉ AVEC LA RÉVOLUTION POPULAIRE SANDINISTE
Le Comité Européen de Solidarité avec la Révolution Populaire Sandiniste, composé de diverses entités, organisations, comités et associations de solidarité avec le Nicaragua de Bruxelles, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Catalogne, France, Danemark, Italie, Suède, Suisse, Finlande, Euskal Herria et Portugal :
REJETTE catégoriquement la nouvelle action politique et médiatique du Conseil de l'Union européenne qui propose le feu vert pour un régime de sanctions contre le Nicaragua.
* Alléguant les événements d'avril 2018, qui, comme le monde le sait et l'a suffisamment prouvé, ont été une tentative de coup d'Etat (promu par des intérêts extérieurs au pays) contre le Président du Nicaragua Daniel Ortega qui a été démocratiquement réélu en 2016 avec 72,5% des voix. Son gouvernement a développé une politique économique et sociale en faveur de tous les secteurs de la société nicaraguayenne.
* Alléguant que dans cette tentative de coup d'Etat, le nombre lamentable de morts et de blessés a été causé par le gouvernement, alors qu'il est prouvé et rapporté que ces chiffres ont été gonflés de manière irresponsable par des organismes et ONG liés à l'opposition nicaraguayenne.
La vérité est que les personnes décédées étaient au nombre de 197, qui ont été identifiées avec leurs noms, prénoms, lieu de l'événement et leur carte d'identité nicaraguayenne, montrant que la plupart des victimes étaient des sympathisants des Sandinistes et que 22 policiers ont été torturés et tués par des criminels financés par l'opposition.
* Le Conseil de l'Union européenne sait pertinemment que, derrière ce coup d'État contre le Nicaragua, le processus d'ingérence des États-Unis d'Amérique du Nord a progressé, lorsque son Congrès a approuvé en 2011 la "Nicaraguan Investments Conditionality Act (Nica Act)" prévoyant, par cette mesure unilatérale, d'empêcher les organisations internationales d'accorder des crédits au Nicaragua.
De plus en plus de formes récurrentes des États-Unis pour contraindre les gouvernements démocratiques progressistes ne respectent pas le fait que ces pays soient membres des Nations Unies et donc souverains et indépendants.
* Le Conseil de l'Union européenne vit, dans sa propre chair, depuis la montée du gouvernement de Trump aux Etats-Unis, la politique d'ingérence, d'intervention et d'extraterritorialité dans les affaires intérieures des pays d'Amérique latine ; de même, au Moyen-Orient et devant la Chine, la Russie et même en imposant des amendes et sanctions aux entreprises et gouvernements de l'Union européenne elle-même.
* Face à cette situation, nous avons organisé les citoyens européens en rejetant catégoriquement cette initiative du Conseil de l'Union européenne de se plier aux desseins des Etats-Unis, en oubliant les principes de la Charte des Nations Unies et l'esprit même qui a inspiré la constitution de l'Union européenne, qui prévoit le respect de la souveraineté des Etats, canalisant les conflits entre Etats en paix et travaillant ensemble pour la réconciliation et la paix entre différentes nations.
* Nous proposons que le Conseil de l'Union européenne se charge de mieux connaître les pays d'Amérique latine et en particulier le Nicaragua, qui a un peuple beau et travailleur, avec des coutumes et des valeurs humanistes, des paysages et des ressources naturelles qui lui ont permis de se développer dans la PAIX et sans interférence, après avoir vécu la guerre pour se libérer du dictateur Somoza, qui semble toujours inspirer les secteurs de l'opposition nicaraguayenne contre le gouvernement légitime du Front sandiniste de libération nationale, en la personne du président Daniel Ortega, démocratiquement élu le 6 novembre 2016, avec 72,5% des électeurs.
PAIX ET RÉCONCILIATION ENTRE LES FAMILLES NICARAGUAYENNES SANS INGÉRENCE EXTÉRIEURE.
Europe, octobre 2019
ale/lab