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Evo Morales : La Bolivie doit décider s'il faut aller de l'avant ou retourner dans le passé
Buenos Aires, le 16 octobre (Prensa Latina) Le président bolivien Evo Morales a déclaré aujourd'hui dans une interview accordée à un média argentin que dimanche prochain, les citoyens de son pays devront décider aux urnes s'ils doivent retourner dans le passé ou suivre la voie empruntée en 2006.
Lors d'une conversation avec le journaliste Victor Hugo Morales pour AM750, le président de cette nation sœur a salué le fait que, grâce à la lutte, le peuple bolivien s'est organisé en un mouvement politique et a souligné que dans quatre jours son pays devra voter entre ceux qui sont avec des privatisations et ceux qui sont avec des nationalisations.
Après avoir salué la communauté bolivienne de cette nation du Sud qui, a-t-il dit, consacre tant d'efforts à l'Argentine pour améliorer son économie, le leader du Mouvement vers le socialisme, un favori dans les sondages, a souligné certaines des réalisations réalisées ces dernières années dans son pays.
Il a souligné que lorsqu'ils sont arrivés au gouvernement, le PIB (Produit Intérieur Brut) s'élevait à un peu plus de neuf milliards de dollars et l'année dernière à 40,8 milliards. Ces résultats nous obligent à suivre notre processus, a-t-il dit.
Il a également souligné ce que ce serait de revenir aux politiques du Fonds monétaire international et a cité en exemple ce qui se passe aujourd'hui en Équateur, agité et où les mouvements sociaux rejettent l'ensemble des mesures prises par le gouvernement de ce pays.
Ici, ils veulent que le FMI revienne avec ses privatisations. C'est pourquoi, ce dimanche, nous allons décider entre ceux qui sont avec les privatisations et ceux qui sont avec les nationalisations ", a-t-il remarqué.
jha/mai