
Bolsonaro cité dans l'enquête sur l'assassinat de Marielle Franco
Brasilia, 30 octobre (Presse latine) Le Parti socialiste et de la liberté du Brésil (PSOL) exige aujourd'hui que le président Jair Bolsonaro clarifie un rapport qui le mentionne dans l'enquête sur l'assassinat en 2018 de la conseillère Marielle Franco à Rio de Janeiro.
Nous exigeons une clarification immédiate. Le PSOL n'est jamais parvenu à une conclusion entre le meurtre et Jair Bolsonaro. Mais l'information fournie est extrêmement sérieuse ", indique une déclaration publique du président de PSOL, Juliano Medeiros.
Il déclare que " le Brésil ne peut vivre avec aucun doute sur la relation entre le président de la République et un assassinat ". Nous exigeons des réponses. Nous demandons justice pour Marielle et (son chauffeur) Anderson (Gomes)".
Hier soir, le Jornal Nacional (JN) de TV Globo a révélé, sur la base d'une fuite dans l'enquête, que Élcio Vieira de Queiroz, soupçonné de la mort de Franco, a visité le 14 mars 2018, quelques heures avant le crime, le condominium de Barra da Tijuca, dans la zone sud de Rio, où Bolsonaro a vécu, disant qu'il allait visiter le député et pré-candidat de la présidence.
Le rapport est basé sur les déclarations d'un portier du complexe, qui a déclaré qu'il a suivi le véhicule par caméra, qui est finalement allé à la maison d'un autre résident, l'ex policíer Ronnie Lessa, accusé d'être l'auteur des coups de feu contre Franco et son conducteur Gomes.
Selon JN, le portier a assuré que c'était " M. Jair " qui avait autorisé l'entrée, bien que cela ne soit pas possible parce qu'il y a des dossiers qui indiquent que Bolsonaro était à l'époque à la Chambre des députés à Brasilia.
Face à ces faits, l'ex-militaire a attaqué le gouverneur de Rio, Wilson Witzel, qui -selon Veja- a facilité la filtration du dossier et a rappelé qu'"il devient mon ennemi car il veut disputer la présidence en 2022".
L'homme politique d'extrême droite a admis que "je ne devrais pas perdre mon sang-froid, je suis président, mais j'avoue que je suis à la limite avec vous", en référence à Globo.
Selon la loi, lorsque le nom du chef de l'État apparaît, le Tribunal fédéral est tenu d'analyser l'affaire.
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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=316681&SEO=exigen-cuentas-a-bolsonaro-en-caso-asesinato-de-concejala-franco