Les présidents de la Bolivie et de la France discuteront de l'Amazonie à l'ONU
Les présidents de la Bolivie et de la France, Evo Morales et Emmanuel Macron, respectivement, discuteront ici aujourd'hui de la création d'une alliance pour la protection de l'Amazonie, a confirmé le président sud-américain dans un tweet.
Nous nous sommes rendus à New York, aux États-Unis, pour participer à l'Assemblée générale de l'ONU et de l'Alliance pour l'Amazonie. Nous rencontrerons également le frère @EmmanuelMacron et nous travaillerons ensemble à l'élaboration d'un plan d'action mondial pour sauver la Terre Mère. #UnidadEnLaAdversidad', écrit Morales sur le réseau social.
Le premier chef d'État bolivien autochtone est parti dimanche dernier de l'aéroport international d'El Alto à New York pour participer à l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) les 23 et 24 septembre.
Selon la chaîne de télévision publique bolivienne, Morales prononcera un discours à la plénière de l'Assemblée générale des Nations Unies le 24 septembre, un jour après avoir assisté à un forum intitulé Alliance for the Amazon.
La 74ème session du plus grand forum de l'ONU coïncide avec les incendies de forêt qui ravagent depuis le mois d'août la région orientale de la Bolivie connue sous le nom de La Chiquitanía, c'est pourquoi le dirigeant bolivien est censé se référer à cette question.
À l'initiative de la Bolivie, le siège de l'ONU a accueilli la première Conférence mondiale des peuples autochtones en septembre 2014, un forum au cours duquel une déclaration a été approuvée qui réaffirme l'engagement solennel envers les buts et principes de la Charte des Nations Unies dans un esprit de coopération avec les peuples autochtones.
En 2017, Morales a proposé au sein de l'ONU un décalogue pour sauver la Terre Mère et les peuples indigènes des maux causés par le capitalisme.
Lors de cette rencontre à l'occasion du dixième anniversaire de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, le président a averti que le monde et l'existence de la famille humaine sont menacés.
Il a indiqué que la guerre est un produit et un soutien direct du capitalisme pour s'approprier les ressources naturelles, et a expliqué que pour imposer son contrôle géopolitique l'empire a besoin de bases militaires, la guerre et subsiste grâce à la culture de la mort.
Sur proposition de la nation sud-américaine et de l'Instance permanente des peuples autochtones, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2019 Année internationale de ces langues.
La Constitution de l'État plurinational reconnaît 36 nationalités et un nombre égal de langues sur son territoire.
Une autre preuve du prestige de la Bolivie et en particulier de son président à l'ONU, a été l'invitation en mars de cette année au président à présenter à Vienne l'expérience de son pays lors de la 62ème session de la Commission des stupéfiants de l'organisation internationale.
Lors de cette réunion, M. Morales a expliqué que le modèle de lutte contre le trafic de drogues de son pays inclut le contrôle social, le respect des droits de l'homme et que le développement intégral de la coca est considéré au niveau international comme une expérience réussie.
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