
Le président cubain exige la fin du blocus des États-Unis
La Havane, le 19 septembre (Presse latine) Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a exigé aujourd'hui encore la fin du blocus économique, commercial et financier que les États-Unis imposent à son pays depuis près de 60 ans.
Dans un message sur Twitter, le président cubain a rappelé que le rapport sur l'impact du siège de Washington, qu'il a qualifié de génocidaire, criminel et meurtrier, sera présenté demain sur l'île.
Aussi, récemment, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a souligné l'unité et la résistance de son peuple à cette stratégie du gouvernement américain pour tenter de renverser l'ordre interne de la nation des Caraïbes.
Dans sa publication, le Ministre des affaires étrangères a également déclaré que le blocus cause des dommages dans la plus grande des Antilles et qu'il constitue une violation massive, flagrante et systématique des droits humains des Cubains.
Selon les chiffres officiels pour 2018, le siège américain a causé à Cuba, depuis 1962, des pertes évaluées à plus de 933 milliards de dollars.
La communauté internationale a fait breveter son rejet retentissant de la politique de Washington à l'encontre de cette nation des Caraïbes à 27 reprises à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Cependant, le président américain Donald Trump l'a prolongé d'un an pour " intérêt national pour les États-Unis ", selon une déclaration correspondante publiée récemment par le service de presse de la Maison-Blanche.
Depuis son accession à la présidence du pays du Nord, Trump a pris des mesures pour intensifier cette politique par l'application de mesures unilatérales qui touchent non seulement les Cubains, mais aussi les citoyens et les entreprises des pays tiers et les États-Unis eux-mêmes.
Parmi ces mesures figure l'application intégrale de la loi Helms-Burton, avec l'activation des titres III et IV, afin, selon les experts, de décourager les investissements étrangers à Cuba et d'entraver le développement de ce pays.
Le dirigeant américain a également ordonné la restriction des déplacements des citoyens de son pays vers l'île tout en créant des barrières dans le but de réduire la possibilité de visites de Cubains aux États-Unis.
Actuellement, la nation caribéenne est confrontée à une situation temporaire de pénurie de carburant parce que l'administration de la Maison Blanche empêche l'entrée de cet approvisionnement sur l'île, comme l'a dénoncé le gouvernement cubain.
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