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Le Mouvement vers le socialisme (MAS), la force politique en Bolivie pour les élections générales
La Paz, 3 septembre (Prensa Latina) Le Mouvement vers le socialisme (MAS)  au pouvoiren Bolivie reste aujourd'hui la principale force politique du pays en vue des élections générales d'octobre prochain, a déclaré le président de la Chambre des députés, Victor Borda.

Selon lui, les partis d'opposition ne parviennent pas à gagner le vote de la population et se sont dissipés "comme une sorte de mousse qui s'estompe en raison de ses contradictions, de ses incohérences et de son passé".

Les récents sondages placent le président Evo Morales, candidat du MAS, en tête des intentions de vote avec plus de 34 %, tandis que son plus proche adversaire Carlos Mesa, de la Comunidad Ciudadana (CC), n'obtiendrai que 27 %, suivi par Oscar Ortiz, de Bolivia Dice No (BDN), avec 13 points.

M. Borda a dit qu'il y a des groupes politiques de droite qui n'ont pas l'acceptation du peuple parce qu'ils n'ont pas de programme gouvernemental réalisable et leur caractère éclectique qui profite des circonstances , comme les incendies dans la région Chiquitania à Santa Cruz pour obtenir un crédit électoral.

D'autre part, il a exhorté ces candidats à gagner le vote des citoyens en socialisant leurs propositions et en laissant de côté les confrontations et les attaques contre le MAS.

Les partis politiques devraient en ce moment proposer leur programme gouvernemental, leur programme politique économique, leur programme social, mais malheureusement nous tombons dans la dichotomie du questionnement du gouvernement (...) et nous ne socialisons pas nos programmes gouvernementaux, c'est une lacune qui existe en ce moment dans le dossier électoral,' a-t-il réfléchi.

Le député s'est dit confiant que la population ne participera pas à la campagne de discréditation de l'administration Morales, promue par l'opposition pour éviter sa réélection pour la période 2020-2025.

Jacinto Herrera, secrétaire exécutif de la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie, s'est exprimé dans le même sens la veille lorsqu'il a insisté sur le droit à un débat pour démontrer que le gouvernement et le président boliviens n'ont aucune responsabilité dans l'incendie de la Chiquitania santacruceña.

Herrera a rejeté les déclarations de Mesa dans lesquelles il reprochait au chef de l'Etat d'être à l'origine de cette éventualité et de la gestion de politiques irrespectueuses de l'environnement.

Il a estimé que les commentaires du candidat à la présidence du CC cherchent à discréditer et à usurper l'image du premier président autochtone de Bolivie et que le débat " expliquera ce qu'est la vie à la campagne, entre autres aspects, dans le but de clarifier à Mesa les raisons pour lesquelles un incendie est propitié, et non pour accuser à tort Morales, " a-t-il déclaré.

tgj/nmr/cv

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=302760&SEO=el-mas-la-fuerza-politica-en-bolivia-para-elecciones-generales

Tag(s) : #MAS, #Bolivie

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